Photos : Thierry DEKETELAERE
Texte : Pierre-Maxime BRANCHE

Il s'en est fallu d'un souffle ! La 7e édition de l'Ironman 70.3 Pays d'Aix a livré son verdict : Bertrand Billard, le local de l'étape, a fait forte impression tout au long de la journée, mais l'Aixois ne s'est imposé que d'un souffle devant son compatriote Denis Chevrot, profitant un peu trop de son succès annoncé. Chez les Femmes, Emma Bilham ajoute une nouvelle ligne à son palmarès, un mois seulement après son succès sur le Polar Cannes International Triathon. La Suissesse prépare de la meilleure des façons son rendez-vous avec le VentouxMan dans trois semaines.

Sur le lac, une brume. Et au-dessus de la brume, le soleil. Cette édition 2017 de l'Ironman 70.3 Pays d'Aix s'est réconciliée avec ses participants et son public. Si l'année dernière, un froid polaire avait gâché la fête, tout est rentré dans l'ordre aujourd'hui autour du lac de Peyrolles, lieu de départ de l'épreuve. Mis à part une petite brume pour planter le décor, instaurer le doute chez les participants et une eau à 17 degrés, les conditions s'annonçaient parfaites pour le déroulement de la course. Si les pros se sont élancés avec un soleil quelque peu voilé, les groupes d'âges, qui partaient 10 min plus tard, ont eu le bonheur de profiter des premiers rayons de la journée.

Robin Pasteur est sorti de l'eau en tête.

Côté course, Robin Pasteur, l'un des meilleurs nageurs du peloton international, prenait les devants dès les premières bouées, suivi dans ses pieds au demi-tour par Julien Pousson, Denis Chevrot, Bertrand Billard, Yvan Jarrige et Kevin Rundstadler. À la sortie de l'eau, Pasteur bouclait les 1,9 km de natation en 22'40 et bénéficiait de 17 secondes d'avance sur Julien Pousson et 19 sur Bertrand Billard suivi de près par l'autre favoris du jour Denis Chevrot. Frederik Van Lierde pointait lui à 1'10 à la sortie de l'eau.

Bertrand Billard est parti comme une bombe.

« Étouffer mes adversaires »
Parmi ces hommes à l'avant, l'un d'entre eux, Bertrand Billard avait une stratégie : effectuer une T1 ultra rapide et mettre la pression à vélo. « Je voulais m'inspirer de Sebastian Kienle à Cannes qui a été très rapide en transition puis à mis les watts direct à vélo. C'était ma stratégie : bien nager et essayer d'étouffer les espoirs de mes adversaires en imprimant un rythme très intense à l'avant de la course », explique le vainqueur du jour.

Denis Chevrot n'a pas pu suivre le rythme imposé par Bertrand Billard.

Chose dite, chose faite. L'Aixois, excellent rouleur comme on le connaît, est parti bille en tête et a rapidement creusé l'écart sur ses poursuivants : 2' au km 18 sur le duo Jarrige Chevrot, puis 4'15 au km 45 sur ce même duo et plus de 5' sur un groupe de six athlètes menés par Frederik Van Lierde, impressionné par le rythme imposé en tête de course. « Je regardais mes watts, je voyais que j'approchais de ma zone rouge, donc je me suis calmé et j'ai décidé de gérer mon vélo. Je pense que Bertrand avait vraiment la volonté de nous asphyxier et c'est ce qu'il a fait », notait à l'arrivée l'ex-champion du monde Ironman 2013.

Le groupe Van Lierde, à bonne distance de la fusée Billard.

Partir aussi vite aussi fort était d'ailleurs très risqué, comme l'avoue lui-même Bertrand Billard : « J'ai voulu tout donner dans la première heure de course, au risque de craquer ensuite. Je me sentais costaud, même si à un moment donné, je me suis quand même dit que j'y étais allé trop fort... » L'Aixois a malgré tout accentué son avance avec 6'33 au km 67 sur Bertrand Guilloux, sorti de l'arrière du groupe Van Lierde, avant de baisser un peu pavillon avant T2 : 5'33 sur Arnaud Guilloux, 5'55 sur Kevin Maurel, Markus Herbst, Denis Chevrot, puis un autre trio Jan Van Berkel, Anthony Pannier, Yvan Jarrige à 7'41 ou encore Fred Van Lierde à 8'02.

Chevrot à la poursuite de Billard
Cette fois-ci, c'est Denis Chevrot qui décidait d'allumer la mèche. Après une T2 expédiée, le Bourguignon fondait sur ses adversaires à l'avant et prenait la 2e place dès le 3e km. Le scénario se résumait alors en une seule question : Billard allait-il pouvoir résister à l'assaut de Chevrot ?

Billard est parti avec une large avance en course à pied.

Sur le papier, l'avance acquise par l'Aixois laissait penser que oui, avec encore 4'28 d'avance au km 9 de la course à pied. Pourtant, cet écart baissait peu à peu (3'30 au dernier tour à 7 km de la ligne). C'est le moment choisi par Denis Chevrot pour lâcher la totalité de ses chevaux et n'avoir aucun regret alors que dans le même temps, à l'avant, Billard commençait à profiter de son succès (quasi) acquis et salué dans les rues de la citée. Pourtant, Chevrot pointait à 1'18 seulement au km 19... Sans grande inquiétude, Billard se permettait même de s'arrêter et prendre dans ses bras son père sur le bord de la route, heureux d'atteindre son premier objectif de saison avec force et manière. Une scène à laquelle Denis Chevrot a failli assister également puisqu'il avait, depuis le haut du cours Mirabeau, son adversaire en ligne de mire. Loin de s'en douter, Billard reprenait le chemin de la ligne en petites foulées sans se rendre compte que Chevrot était à deux doigts de le reprendre. Ce n'est qu'en se retournant à 15 m de la ligne, à l'amorce d'un ultime virage que Bertrand Billard a pris conscience du danger et accéléré une dernière fois pour s'imposer et laisser mourir sur la ligne d'arrivée son dauphin, exténué et auteur d'un semi-marathon canon en 1h10'03. Quel final ! Enfin, Frederik Van Lierde est venu prendre la 3e place sur le podium à 4'21 des deux hommes grâce à une belle course à pied.

Chevrot signe un semi-marathon canon ('1h10'03), mais il rate la gagne pour 2 petites secondes.

Bilham aime le sud de la France
Chez les femmes, on attendait beaucoup de Jeanne Collonge, lauréate de l'épreuve à deux reprises (2011, 2014) et qui venait valider sa préparation en vue de son premier véritable objectif de saison, l'Ironman Lanzarote, qui se déroulera le week-end prochain. Mais la Niçoise n'a pas eu les moyens de tutoyer un troisième sacre.

Emma Bilham, 1re à la sortie de l'eau.

Parties 2' après les hommes, les pros femmes n'ont pas non plus trainé dans l'eau, avalant la boucle natation en 26'05. Emma Bilham, 2e de l'Ironman France Nice 2016 et vainqueur il y a quatre semaines du Triathlon de Cannes, était tout de même un peu surprise de sortir de l'eau en tête, juste devant la Polonaise Maria Czesnik à 4'' et la Française Manon Genêt à 1'20. Natalie Seymour suivait 4e à 1'43, Paulina Kotfica 5e à 2'01, Asa Lundström 6e à 2'25 et Jeanne Collonge 7e à 2'26.

Le duo Maria Czesnik - Natalie Seymour a mené la course à vélo.

La Suissesse est une bonne rouleuse, mais elle aime quand la route s'élève. « Je suis partie en tête, mais je m'attendais à me faire reprendre. Je manque de puissance sur ces routes un peu plates ou quand les montées ne sont pas véritablement marquées », analyse-t-elle. Au km 30, elle avait déjà cédé le leadership au profit d'un duo composé de la Polonaise Maria Czesnik et de la Britannique Natalie Seymour, tout en les laissant à portée de fusil (17''), puis reculant à 1' à mi-parcours vélo. Derrière, Manon Genêt limitait la casse en 4e position à 3'10 de la tête devant la Suédoise Asa Lundström 5e à 3'45 et Jeanne Collonge 6e à 5'40.

Match Suisse-Pologne
Les pourcentages du col du Cengle (486 m) avant la descente sur Aix allaient marque alors un premier tournant. Avec la fatigue accumulée, le rythme baisse en tête de course, ce qui permet à Bilham de reprendre Natalie Seymour et de revenir petit à petit dans le jeu pour la victoire. « Moi aussi j'avais du mal dans ce col, mes jambes étaient dures. J'ai décidé de le monter sans me mettre dans le rouge et surtout pour pouvoir accélérer sur la dernière partie et poser pas trop loin de la première », explique-t-elle. Bien vu ! La Suissesse rejoins T2 avec seulement 52'' de retard.

Vainqueur à Cannes, Emma Bilham récidive à Aix-en-Provence.

Mais au final, le match Suisse-Pologne a rapidement tourné à l'avantage de la Suissesse. Dès le km 5, Emma Bilham prenait la tête de la course et creusait l'écart avec son adversaire, dépassée également par la Britannique Natalie Seymour au km 9. Après un semi-marathon en 1h21'52, Emma Bilham s'impose sur cette édition 2017, devant Maria Czesnik finalement 2e à 2'04 et Natalie Seymour 3e à 4'27. Asa Lundström termine 4e et la Française Manon Genêt intègre le top 5 à 7'45 au prix d'un sprint final remporté juste devant l'Espagnol Gurutze Frades.

En France, on n'a pas fini d'entendre parler d'Emma Bilham qui vise le VentouxMan début juin, puis l'Ironman France Nice ou le Triathlon EDF de l'Alpe d'Huez afin de préparer son grand objectif de saison : l'Embrunman.

Top 10
Hommes

• 1 BILLARD, Bertrand (FRA), 3:55:18
• 2 CHEVROT, Denis (FRA), +00:02 03:55:19
• 3 VAN LIERDE, Frederik (BEL), +04:21 03:59:39
• 4 MAUREL, Kevin (FRA), +04:58 04:00:16
• 5 HERBST, Markus (GER), +05:33 04:00:50
• 6 VAN BERKEL, Jan (SUI), +06:48 04:02:06
• 7 JARRIGE, Yvan (FRA), +07:32 04:02:50
• 8 MORENO MOLINS, Albert (ESP), +09:48 04:05:06
• 9 POUSSON, Julien (FRA), +10:11 04:05:28
• 10 PANNIER, Anthony (FRA), +10:34 04:05:51

Femmes

• 1 BILHAM, Emma (SUI), 04:29:36
• 2 CZESNIK, Maria (POL), +02:04 04:31:40
• 3 SEYMOUR, Natalie (GBR), +04:27 04:34:03
• 4 LUNDSTROM, Asa (SWE), +05:44 04:35:20
• 5 GENÊT, Manon (FRA), +07:45 04:37:20
• 6 FRADES, Gurutze (ESP), +07:49 04:37:24
• 7 Collonge, Jeanne (FRA), +09:33 04:39:09
• 8 DAUMAS CARRIER, Johanna (FRA), +09:36 04:39:11
• 9 DAILEY, Simone (GBR), +09:53 04:39:28
• 10 GEHNBÖCK, Sylvia (AUT), +16:09 04:45:45

Retrouvez les interviews vidéos de Bertrand Billard, Denis Chevrot, Frederik Van Lierde et Emma Bilham sur la page Facebook de TRIATHLETE.

Images : Anthony Brebant

L'écrin de l'Arena Stade Couvert de Liévin accueillait aujourd'hui la 3e étape du Grand Prix de Duathlon. Après Paillencourt et Parthenay, cette étape de Liévin faisait figure d'épreuve de mi-saison. Sur un site mêlant terrain extérieur et indoor, les athlètes ont participé à une course inhabituelle sur le circuit du Grand Prix : un relais. Celui-ci s'opérait en trois temps. Tout d'abord par groupe de deux ou trois, le passage de relais se faisant uniquement en présence de deux athlètes minimum. Puis par un ou deux avec au moins un arrivant. Enfin, un trio devait finir la course uni. Un format original qui favorise les formations au niveau homogène.

Metz en difficulté

Favorites de l'épreuve, les filles d'Issy Triathlon prennent l'avantage dès le premier tour de piste devant Cambrai Triathlon. De son côté, Metz Triathlon est plus en difficulté avec une douzième place à la fin du premier passage de course à pied. En démonstration sur le vélo, le duo Julie Chuberre Dode – Lucie Picard écrase totalement la concurrence. De son côté, les Tritons Meldois et le Stade Français s'installent sur le podium devant Cambrai Triathlon qui reste en embuscade. Le passage de relais se fait tranquillement pour Issy Triathlon qui lance Sandra Levenez et Cécile Lejeune. Derrière, Val de Gray reprend la deuxième devant Cambrai Triathlon qui continue de surprendre. Le Stade Français et les Tritons Meldois sont en embuscade. Pour Metz en revanche, ça reste difficile avec une 10e place malgré la présence de Sabrina Montmarteau sur le deuxième relais.

Issy en solide leader

Le rythme d'Issy Triathlon est toujours aussi écrasant. La championne de France Cécile Lejeune et la Championne d’Europe Sandra Levenez laissent peu de place à la concurrence. Après un tour de vélo. Elles disposent de quarante-sept secondes d’avance sur Marion Legrand (Stade Français) et d’une minute et six secondes sur un duo constitué d’Emma Claisse (Cambrai Triathlon) et Julie Nivoix (Val de Gray). Juste derrière, Julie Le Colleter (Tritons Meldois) complète le top 5. A la fin du parcours vélo le duo de tête s’envole et Sandra Levenez laisse partir Cécile Lejeune avec Julie Chuberrre Dode et Lucie Picard en direction de la victoire. Les poursuivantes sont à plus d’une minute et se neutralisent. C’est Marion Legrand qui donne le relais en deuxième position pour le Stade Français juste devant Julie Le Colleter (Tritons Meldois). La fin de course ne sera qu’une formalité pour Issy Triathlon qui s’impose largement devant les Tritons Meldois et le Stade Français. Le Val de Gray Triathlon termine quatrième devant Cambrai Triathlon.

Réaction de l’équipe d’Issy Triathlon :

Julie Chuberre Dode : "On est partie à deux avec Lucie, on avait pas le choix et on devait finir à deux. Il ne fallait pas qu'il y ait un soucis sur notre relais. On a décide de faire la course ensemble et ça s'est très bien passé, on a l'habitude de courir ensemble, il n'y a pas eu de soucis. Lucie qui est un peu plus forte que moi en course à pied à noter le rythme sur la course à pied. Terminant mieux en vélo, je me suis occupé de donner le rythme sur le vélo. Ça s'est fait naturellement. On a pris aucun risque sur le parcours qui était glissant."

Sandra Levenez : "Avant le départ, on a vu que Metz était affaiblie, ensuite au premier relais de Julie et Lucie, on a vue qu'elles avaient creusé l'écart. Avec Cécile, on a pris l'option de ne pas prendre de risque, de faire une course à notre niveau, puis là aussi on avait une force qui est notre homogénéité. On a pris beaucoup de plaisir et le résultat est à la hauteur de notre objectif de départ en confortant notre place de leader. Désormais il nous reste les deux étapes de septembre, il faut rester mobiliser mais voilà, aujourd'hui la journée est parfaite pour nous."

Cécile Lejeune : "C'était super sympa de prendre le départ à une course comme celle là car ça change des formats traditionnels. On a une équipe très homogène et le format nous permet d'utiliser toutes les forces de notre équipe. D'habitude, il n'y a que trois filles qu'on classe, la quatrième est souvent "inutile" alors que là elle avait un vrai rôle."

Classement de l’étape :

1 ISSY TRIATHLON 6 points 2 LES TRITONS MELDOIS 17 points 3 STADE FRANÇAIS 22 points 4 CAMBRAI TRIATHLON 33 points 5 TRIATHLON VAL DE GRAY 42 points

Classement général :

1 ISSY TRIATHLON 60 points 2 METZ TRIATHLON 47 points 3 LES TRITONS MELDOIS 46 points 4 STADE FRANCAIS 45 points 5 MONTLUCON TRIATHLON 37 points

Pour les hommes, le duel Gonfreville – Metz Triathlon s’annonçait alléchant dès l’entame de la course. Tout démarre très vite avec un très gros départ de Benoît Nicolas pour Gonfreville. Malheureusement pour lui, il sera victime d’un fait de course en se prenant un poteau métallique. Il se retrouve ainsi très vite distancé. Pour ce qui est de la tête de course c’est un duel entre deux athlètes de Gonfreville et deux de Metz qui se tiennent la dragée haute. Juste derrière les Tritons Meldois sont en embuscade à la troisième place. Problème technique en revanche pour l’ASPTT Strasbourg Triathlon victime d’un saut de chaîne alors qu'une chute est a noter du côté de la lanterne rouge Val De Gray. Le duo de Gonfreville porté par Damien Derobert et Tim Van Hemel continue son rythme élevé et passe le témoin en tête avec une trentaine de secondes d’avance sur Metz Triathlon. Les Lorrains sont suivis de près par Gaël Le Bellec et Sébastien Le Coq pour Pontivy Triathlon. Malgré l’abandon hâtif de Gildas Pasco victime d'un accident en vélo, le club créé la surprise de ce début de course. Les trois équipes de tête possèdent une avance confortable sur le reste de la concurrence.

Gonfreville creuse l’écart

La transition permet à Gonfreville de repartir avec le récent Champion d’Europe Emilio Martin accompagné par Lucas Reboul. Il va vite lâcher son coéquipier alors que Metz de son côté réduit son écart avec Benjamin Choquert et Maxime Bargetto. Pour Pontivy, le deuxième relais est plus difficile et l'équipe voit revenir Rennes Triathlon sur leurs talons. Toujours leader, Emilio Martin reste devant Metz et creuse l'écart à une minute. Derrière les deux équipes de têtes, c'est très serré entre plusieurs équipes comme Evreux Triathlon, l’ASPTT Strasbourg, Pontivy Triathlon, le Triathlon Meldois ou encore Rennes Triathlon. Pour le Tri Val de Gray c’est fini avec l’abandon de leur second relais. Lors du dernier relais, les deux premières places ne changeront pas avec la victoire de l’ESM Gonfreville devant Metz Triathlon. Pour les places qui suivent, cela se passera au sprint. C’est les Tritons Meldois qui prennent donc place sur le podium devant l’ASPTT Strasbourg Triathlon et l’Evreux AC Triathlon.

Réaction de l’équipe de l’ESM Gonfreville :

Damien Derobert : "La course a été assez mouvementé dès le départ. C'est parti assez vite. Malheureusement Benoit Nicolas s'est pris un poteau. On a maintenu Metz à distance puis avec Tim Van Hemel on a reussi à prendre de l'avance et Emilio Martin a accentué l'écart. On avait course gagnée avant le dernier relais. C'est bien de gagner avant la trêve, ça relance le championnat. Vu que ça recommence au mois de septembre, ça nous laisse le temps de bien se préparer. J'ai bien aimé le site, c'était une belle étape bien organisée par Liévin, on a pris beaucoup de plaisir sur ce format."

Benoît Nicolas par rapport à son accident : "Au départ je pensais qu'on devait finir à trois le relais obligatoirement sur le premier relais puis après je ne savais plus trop. Je me suis dis qu'en cas de pépin d'un des deux de devant, il fallait que je sois derrière pour assurer la place pour l'équipe. Donc oui, je suis allé au bout du truc et j'ai essayé de réduire l'écart que j'ai pris sur la chute mais j'étais vraiment trop loin."

Classement de l’étape :

1 E.S.M GONFREVILLE L'ORCHER 6 points 2 METZ TRIATHLON 15 points 3 LES TRITONS MELDOIS 24 points 4 ASPTT STRASBOURG TRIATHLON 33 points 5 EVREUX AC TRIATHLON 42 points

Classement général :

1 METZ TRIATHLON 58 points 2 E.S.M. GONFREVILLE L ORCHER 56 points 3 LES TRITONS MELDOIS 46 points 4 ROUEN TRIATHLON 37 points 5 RENNES TRIATHLON 36 points

Photo : Thierry Deketelaere

Si l'Ironman 70.3 du Pays d'Aix a vu Bertrand Billard et Emma Bilham s'imposer, d'autres courses avait lieu ce week-end sur le circuit Ironman :

Ironman 70.3 Majorque :

Vainqueur des trois dernières éditions et favori, l'Allemand Andreas Dreitz n'a rien pu faire face à David Mc Namee. Le Britannique confirme un très bon début de saison qui avait commencé par une 3e place lors de l'Ironman d'Afrique du Sud. La troisième place est revenue à l'excellent coureur à pied Miquel Blanchart Tinto (Esp). Le Français Vincent Morizot prend une belle 11e place.

En l'absence de Daniela Ryf (Sui) finalement non partante, c'est Laura Philipp qui s'est imposée. Victorieuse l'an passée, l'Allemande a donc rééditer sa performance de l'année passée. Elle finit devant la Britannique Emma Pallant et Amelia Watkinson (Nzl). La vice-championne olympique 2012, Lisa Norden (Sue) prend la 7e place.

Ironman 70.3 Monterrey :

Deuxième en 2015, Kevin Collington vient de faire mieux en 2017. L'Américain remporte sa première victoire sur ce parcours. ll devance Tyler Butterfield (Bmu) et Francisco Serrano (Mex). Du côté Français, Sylvain Sudrie fait moins bien que l'an passé mais obtient quand même une belle 5e place.

Excellente lors du 70.3 de Saint Georges la semaine passé, Jeanni Seymour s'est imposée cette fois-ci. Âgée de seulement 25, la Sud-Africaine est une belle révélation sur le circuit long et devrait refaire parler d'elle durant la saison. Elle se classe devant Liz Lyles (Usa) et Lauren Goss (Usa) respectivement 2e et 3e. Déception en revanche pour Lauren Brandon (Usa) qui termine 8e ainsi que pour Leanda Cave (Gbr) qui pointe à une décevante 9e place.

Ironman 70.3 Santa Rosa :

Vainqueur de l'épreuve en 2015, Sam Appleton remporte a nouveau le Vineman. Une course avec un très beau plateau qui réunissait trois anciens vainqueur dont Joe Gambles. L'Australien prend la place de dauphin. Le podium est complété par Tim O'Donnell, récent deuxième de l'Ironman 70.3 du Texas. Pas de troisième titre à Santa Rosa en revanche pour Andy Potts (Usa) qui termine quatrième.

Coup double pour Holly Lawrence. Victorieuse lors de l'Ironman 70.3 de Saint Georges, la Galloise remporte une deuxième course en une semaine. Elle termine avec cinq minutes d'avance sur l'Américaine Sarah Piampiano. La troisième place revient à Kaisa Lethonen. Deuxième lors de l'Ironman d'Afrique du Sud, la Finlandaise termine cette fois-ci juste devant Carrie Lester (Aus).

Photos ITU

Yokohama accueillait la 3e étape du circuit WTS. Une course rythmée qui a permis de dresser les premiers enseignements de ce début de saison.

Hommes :

Satisfactions :

Mario Mola (Esp; 1er) : L'Espagnol est parti sur les mêmes bases que l'an dernier avec une deuxième victoire en trois étapes. Malgré une natation plutôt moyenne, il a assuré sur le vélo avant de réaliser une grosse course à pied. Plus que jamais, il se présente comme le favori à sa propre succession au classement WTS.

Fernando Alarza (Esp; 2e) : Quatrième à Abu Dhabi et troisième à Gold Coast, Fernando Alarza avait bien débuté sa saison. Au Japon, il a confirmé avec une belle deuxième place. Il en profite également pour réaliser la meilleure performance en course à pied avec 30'26". Il devra continuer à être régulier pour figurer à nouveau sur le podium du classement WTS en fin de saison.

Kristian Blummenfelt (Nor; 3e) : Décevant à Abu Dhabi où il n'avait pas fini la course, l'athlète de Sartrouville avait à cœur de se rattraper. Troisième sur cette étape l'an dernier, il pouvait nourrir de grands espoirs. Finalement, il prend à nouveau place sur la dernière marche du podium et essaiera de confirmer son excellente saison 2016.

Henri Schoeman (Afs; 4e) : Surprise de l'année 2016 au même titre que Blummenfelt, il confirme les espoirs placés en lui. Le médaillé de bronze des derniers Jeux Olympiques a démarré timidement avec une 10e place à Abu Dhabi et une 8e place à Gold Coast avant cette 4e position à Yokohama. Quatrième au classement WTS, il peut finir dans les trois premiers en fin de saison.

Surprises :

Andreas Schilling (Dan; 5e) : Solide a pied et sur le vélo, le Danois vient de lancer sa saison avec une belle cinquième place. Pas toujours régulier, il a la capacité de se sublimer comme en atteste sa 4e place à Stockholm l'an passé. Ce ne serait pas étonnant de le voir performer à nouveau cette année.

Rostislav Pevtsov (Aze; 6e) : Capable du meilleur comme du pire, le triathlète des Sables Vendée a mis en évidence son beau côté à Yokohama. Absent des deux dernières WTS, il réalise une performance de haut vol en prenant la 6e place. Une semaine avant, il s'était aussi fait remarquer en Asie avec une deuxième place lors de la Coupe du Monde de Chengdu.

Adrien Briffod (Sui; 7e) : Un Suisse peut en cacher un autre. Si Andrea Salvisberg (15e), était attendu, c'est son jeune compatriote qui a le plus impressionné. Avec de bonnes dispositions sur le vélo et lors de la course à pied, il a ainsi obtenu son premier top 10 en WTS à titre individuel.

Wian Sullwald (Afs; 13e) : L'Afrique du Sud serait-elle en train de sortir une génération dorée ? Après Murray et Schoeman, Wian Sullwald commence à se faire un nom sur le circuit WTS, 9e à Gold Coast, il vient d’enchaîner sur une 13e place à Yokohama. Il lui reste désormais à confirmer ces bons résultats.

Déceptions :

Javier Gomez Noya (Esp; 9e) : Revanchard, le vice champion olympique 2012 restait sur une décevante 4e place à Gold Coast. Malheureusement pour lui, il est tombé malade juste avant la course et n'a pas pu défendre ses chances correctement. Il a décliné à partir du vélo et lors de la course à pied pour terminer 9e. Il faudra se rattraper pour viser un titre de champion WTS en fin de saison.

Jacob Birtwhistle (Aus; 33e) : Performant en 2016, il avait bien débuté cette nouvelle saison avec une 3e place lors de la Super League Triathlon. Pour le circuit WTS, il avait fait 5e à Gold Coast. A Yokohama, il a été décevant avec sa 33e place. Sa mauvaise natation lui a fait défaut et il n'a jamais pu revenir sur la tête de course.

Jonathan Brownlee (Gbr; 42e) : Absent des deux premières courses WTS de la saison, il était très attendu sur cette manche. Malheureusement pour lui un problème mécanique au niveau de son vélo à 1 km de la T2 a mis fin à tous ses espoirs de bien figurer.

Joao Silva (Por; Lap) : Toujours aussi fébrile en natation, le Lusitanien n'a pas pu se mettre en évidence sur la course à pied car il a pris un tour par ses adversaires. Une performance décevante à l'image de sa saison 2016 où il n'a pas eu un niveau suffisant en natation.

Classement WTS :

1. 1. +3 Mario Mola ESP ESP 2064
2. 2. +1 Fernando Alarza ESP ESP 2058
3. 3. -2 Javier Gomez Noya ESP ESP 1862
4. 4. +1 Henri Schoeman RSA RSA 1494
5. 5. -3 Richard Murray RSA RSA 1326
6. 6. -- Thomas Bishop GBR GBR 1079
7. 7. +14 Igor Polyanskiy RUS RUS 803
8. 8. +6 Wian Sullwald RSA RSA 743
9. 9. +5 Andrea Salvisberg SUI SUI 698
10. 10. new Kristian Blummenfelt NOR NOR 685
11. 10. -3 Vincent Luis FRA FRA 685
12. 12. -4 Gregory Billington USA USA 680
13. 13. -- Crisanto Grajales MEX MEX 679
14. 14. -5 Jacob Birtwhistle AUS AUS 652
15. 15. new Andreas Schilling DEN DEN 586

Femmes :

Satisfactions :

Flora Duffy (Ber; 1re) : Elle s'affirme de plus en plus comme la grande dame de la discipline. Victorieuse du classement WTS 2016, la Bermudienne avait fait l'impasse sur les deux premières étapes de la saison. Pour son grand retour, elle s'est imposée et se présente comme la favorite à sa succession.

Katie Zaferes (Usa; 2e) : Régulière depuis la saison avec notamment une belle quatrième place à Gold Coast, elle sera à surveiller cette année. A Yokohama, elle a pris la deuxième place derrière Duffy et la tête du classement WTS.

Ashleigh Gentle (Aus; 6e) : Deuxième à domicile lors de l'étape de Gold Coast, elle continue sur sa belle lancée avec cette sixième place. Elle grimpe à la 4e place du classement général WTS et peut viser un podium en fin de saison.

Jessica Learmonth (Gbr; 8e) : Excellente nageuse, elle a fait valoir ses qualités sur cette épreuve. La vice-championne d'Europe de sprint réalise un bon début de saison avec une victoire en coupe du monde à Gran Canaria. Cette bonne performance en WTS, vient récompenser ses performances.

Surprises :

Kristen Kasper (Usa; 3e) : Contrairement à ce que son nom pourrait faire penser, Kasper n'est pas un fantôme. Après une belle course à Gold Coast où elle avait prit la 7e place, l'Américaine est montée sur le podium à Yokohama. Dans le même temps, elle grimpe au troisième rang du classement WTS.

Sophie Coldwell (Gbr; 4e) : Stanford et Holland étaient attendues mais c'est finalement Coldwell qui réalise la meilleure performance britannique. La jeune athlète de 22 ans réalise sa meilleure course sur le circuit WTS dans la catégorie élite.

Claire Michel (Bel; 9e) : Quatrième à Chengdu la semaine dernière, la Belge rentre dans le top 10 à Yokohama. Décevante à Gold Coast avec une 32e place, elle vient de se rattraper au Japon.

Natalie Van Coevorden (Aus, 10e) : Pas à son aise la saison dernière, elle a repris sur de meilleures bases cette année avec une 10e place à Yokohama. Elle fait mieux qu'à Gold Coast où elle avait terminé 20e.

Déceptions :

Non Stanford (Gbr 7e) : Arrivée au pied du podium des Jeux Olympiques, elle faisait son retour sur le circuit WTS auréolée d'une victoire en Coupe du Monde à Chengdu. Bien que correcte, sa performance reste en deçà de ses standards.

Charlotte Mc Shane (Aus; 22e) : Huitième du classement mondial l'an passé, Charlotte Mc Shane s'est affirmée sur le circuit mondial. La saison avait bien débuté avec une 6e place à Gold Coast. A Yokohama, elle n'a pas été dans un bon jour et termine seulement 22e.

Andrea Hewitt (Nzl; 23e) : Victorieuse des deux premières étapes WTS de la saison, la Néo-zélandaise arrivait au Japon dans une forme optimale et voulait réaliser la passe de trois. Pas dans le coup, elle termine loin de la gagnante Flora Duffy et perd la tête du classement général WTS. Elle devra rebondir lors de la prochaine étape si elle veut faire de ce classement un objectif.

Emmie Charayron (Fra; Lap) : Seulement 19e à Abu Dhabi, l'athlète de Val de Gray avait à cœur de se rattraper au Japon. Malheureusement pour elle, son parcours natation n'a pas été à la hauteur et elle s'est logiquement pris un tour d'avance.

Classement WTS :

1. 1. +1 Katie Zaferes USA 1874
2. 2. -1 Andrea Hewitt NZL 1744
3. 3. +9 Kirsten Kasper USA 1416
4. 4. +6 Ashleigh Gentle AUS 1282
5. 5. -- Gillian Backhouse AUS 1059
6. 6. -3 Ai Ueda JPN 1050
7. 7. +4 Vendula Frintova CZE 1026
8. 8. -4 Jodie Stimpson GBR 988
9. 9. -4 Charlotte McShane AUS 967
10. 10. -2 Lisa Perterer AUT 951
11. 11. -4 Rachel Klamer NED 938
12. 12. +4 Yuko Takahashi JPN 827
13. 13. +5 Summer Cook USA 822
14. 14. -5 Renee Tomlin USA 808
15. 15. new Flora Duffy BER 800

Photo organisation

Organisé sur le domaine de Chantilly, le triathlon de Chantilly aura lieu le samedi 26 et le dimanche 27 août. Une épreuve qui sera la 6e étape du Castle Triathlon Series, un circuit qui rassemble des courses

Cette course se distingue par son environnement stimulant. Entre le grand canal, le château, son parc et la forêt domaniale. Dans le cadre prestigieux du château de Chantilly, prés de 4000 participants sont attendus. Plusieurs épreuves sont prévues avec une course pour les 8-15 ans, une courte distance, un M et un longue distance qui s'appelle le Gantelet.

En plus des épreuves valides, un duathlon pour déficients visuels sera au programme. Accompagnés d'un guide, les participants feront face à 20 kilomètres de tandem et à 4 kilomètres de course à pied.

Pour s'inscrire : www.castletriathlonseries.co.uk

Photo : Eric Morelle

Prévue le 26 août 2017, l'épreuve réputée par sa course longue distance adopte un nouveau format. Suite à plusieurs suggestions de participants, les organisateurs ont décidé d'étaler la compétition sur 3 jours. Un bon moyen de découvrir les paysages ardéchois.

Une initiative saluée par les triathlètes Karl Shaw et Camille Donat qui se sont associés avec Azur Tri And Run, le partenaire de l'épreuve. Le triathlon L couronnera le week-end avec ses 2000m de nage en rivière, ses 83km de vélo dans les gorges de l'Ardèche ainsi que les 18km de course à pied dans les rues de Saint-Martin-d'Ardèche et d'Aiguèze.

Le challenge sera limité à 50 dossards et les courses ne se feront qu'à titre individuel. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 1er juillet.

Programme :

• 1ère étape : Triathlon Distance S (jeudi 24 Août à 18h15)
• 2ème étape : Triathlon Distance XS (vendredi 25 Août à 11h30)
• 3ème étape : Triathlon Distance L (samedi 26 Août à 9h00)

Plus d’informations sur : www.triathlondesgorges.com

Photo Organisateur

L’événement est incontournable dans le calendrier des triathlètes. Avec plus de 55% d’étrangers, 4000 participants, des dizaines de milliers de visiteurs, Vichy accueille les 26 et 27 août le seul événement en Europe proposant les deux distances du label IRONMAN sur un même week-end.

Alors que l’équipe organisatrice s’attelle à préparer aux athlètes une aventure unique, ces derniers sont au cœur de leur préparation. Nicolas, 43 ans, participera à son premier IRONMAN : « Vichy est parfait pour se lancer dans la folie IRONMAN. Les vidéos des éditions passées avec cette ambiance sur la ligne d’arrivée m’ont vraiment donné envie de vivre ces moments. Je n’ai pas d’objectifs précis, juste prendre du plaisir. »

Vichy est aussi réputée pour son équipe de volontaires offrant chaque année un accueil chaleureux aux athlètes, et étant à leurs petits soins sur toute la semaine de course. Cette année, ils seront encore près de 1200 volontaires à faire la fête en ce dernier week-end d’août. Les missions sont variées, allant de l’enregistrement des participants, au parc à vélo, en passant par les ravitaillements et la sécurité sur les parcours.

Le compte à rebours a commencé, il est maintenant temps pour les athlètes de gérer leur préparation pour arriver prêt dans 100 jours.

Source Ironman

Photos : ITU

Après consultation du comité de sélection de la F.F.TRI., le Directeur Technique National a validé plusieurs sélections pour les championnats d'Europe :

- Championnats d'Europe Sprint le 24 juin à Düsseldorf (Allemagne)

Hommes

• Pierre LE CORRE, Montpellier Agglomération Triathlon
• Vincent LUIS, Sainte-Geneviève des Bois Triathlon

- Championnat d’Europe Elite de Triathlon les 16 et 17 juin à Kitzbühel

Femmes

• Cassandre BEAUGRAND (Poissy Triathlon)

Hommes

• Léo BERGERE (Saint Jean de Monts Vendée Triathlon Athlétisme)
• Raphaël MONTOYA (E.C. Sartrouville)
• Simon VIAIN (Montpellier Agglomération Triathlon)

- Championnats d'Europe de Paratriathlon le 16 juin à Kitzbühel

Femmes

• Gwladys LEMOUSSU Saint Jean de Monts Vendée Triathlon Athlétisme
• Elise MARC ASVEL Triathlon La Tribu 64

Hommes

• Ahmed ANDALOUSSI (La Tribu 64) photo ci-dessous
• Stéphane BAHIER (Laval Triathlon Club)
• Yannick BOURSEAUX (Triathlon Académie Montluçon)
• Yan GUANTER (Les Angles Triathlon)
• Alexis HANQUINQUANT (Rouen Triathlon)
• Maxime MAUREL (Chalon Triathlon Club Triathlon Club Nantais)
• Alexandre PAVIZA (Triathlon Club Nantais)
• Geoffrey WERSY (Stade Poitevin Triathlon)

Monument du circuit Ironman, l'épreuve de Lanzarote est un pèlerinage pour les spécialistes du longue distance depuis 1992. La course s'annonce ouverte pour l'édition 2017 avec un plateau plutôt relevé et la présence de plusieurs anciens vainqueurs.

Du côté masculin, Jesse Thomas sera attendu au tournant. Vainqueur devant Jan Frodeno l'an dernier, le Britannique avait créé la surprise et essayera de rééditer cette performance. Cette saison, il reste sur des deuxièmes places à Lima et Liuzhou. Il retrouvera l'Italien Alessandro Degasperi victorieux à Lanzarote en 2015. Son niveau de forme reste par contre incertain étant donné que sa dernière performance sur le circuit est une troisième place lors de l'Ironman d'Autriche 2016.

Il faudra beaucoup se méfier de l'Espagnol Victor Del Corral qui sera intraitable en course à pied. Le vainqueur du dernier Ironman de Nice avait gagné cette course en 2012 juste devant Stephen Bayliss qui sera lui aussi présent. Sur la descendante, le Britannique reste toujours un concurrent de poids. A noter également les présences du Belge Bart Aernouts, référence en course à pied et vainqueur de l'Ironman de Nice en 2014 ainsi que de son compatriote Timothy Van Houtem.

Du côté tricolores, les regards se tourneront vers Romain Guillaume qui s'était imposé ici-même en 2014. Il réalise pour le moment une saison satisfaisante avec deux victoires lors de l'Ironman 70.3 d'Afrique du Sud et de l'Ocean Lava de Tenerife. Quatrième en février à Geelong, Cyril Viennot sera également de la partie. D'autres Français comme Cédric Lassonde, Frédéric Schaffner, Trévor Delsaut et Guillaume Lecallier seront au départ.

Gagnante de l'édition 2016, Tine Holst sera de retour. La Danoise reste sur une 5e place lors du Triathlon de Cannes. Elle devra se méfier de sa dauphine de l'an passé, Alexandra Tondeur. La dernière performance sur le circuit de la Belge est une septième position sur l'Ironman d'Afrique du Sud.

Les Britanniques seront présentes en nombre avec Lucy Charles, victorieuse du Challenge Lisboa, Lucy Gossage quatrième à Gran Canaria ainsi que Corinne Abraham. Pour représenter la France, il y aura Jeanne Collonge. Seulement septième à l'Ironman 70.3 Pays d'Aix, elle aura à cœur de faire mieux à Lanzarote. Elle sera accompagnée de Camille Deligny qui avait pris la 8e place à Cannes.

Départ :

Samedi 7:00 à Lanzarote Samedi 8:00 en France

Week-end rempli pour le circuit Longue Distance avec l'Ironman de Lanzarote en tête d'affiche. Malgré tout, cette course pourrait être occultée par l'Ironman 70.3 de Barcelone et un duel entre grands champions. Chattanooga et St-Polten accueilleront également des épreuves sur Ironman 70.3.

Ironman 70.3 Barcelone :

Petites retrouvailles pour Jan Frodeno (All) et Alistair Brownlee (Gbr) cinq ans après les Jeux Olympiques 2012. Désormais concernés par le format long, les deux triathlètes vont enfin pouvoir s'affronter sur le circuit Ironman. Avec des stars en excellente forme, cette course s'annonce grandiose. D'un côté Jan Frodeno reste sur deux victoires en Challenge à Chia Sardinia et Taiwan, de l'autre Alistair Brownlee vient de s'offrir un succès de prestige sur l'Ironman 70.3 de Saint-Georges. Un duel face au leader de la discipline qui permettra de mieux situer le niveau de Brownlee sur Longue Distance.

Les deux athlètes ne devraient pas souffrir de la concurrence qui se battra sûrement pour les places d'honneur. Vainqueur l'an dernier, le Suédois Patrik Nilsson aura du mal à conserver son graal face à de tels adversaires. Même son de cloche pour Ivan Rana (Esp), Frederik Van Lierde (Bel) et Viktor Zyemtsev (Ukr) qui viseront le podium.

Du côté des Français, une belle délégation sera présente avec Cyril Viennot en tête d'affiche. Il sera accompagné par Bertrand Billard vainqueur de l'Ironman 70.3 Pays d'Aix ainsi que d'Etienne Diemunsch, troisième sur le triathlon de Cannes. A noter les présences d'Yvan Jarrige, Jérémy Morel, Robin Pasteur, Lucas Amirault, Cyril Pochon et Pacôme Thibault-Lopez

Pour ce qui est des femmes, le plateau est également relevé mais reste plus ouvert. Quadruple gagnante de la course, la Danoise Camilla Pedersen sera la favorite. Elle devra faire face à une Emma Pallant en très grande forme. Victorieuse à Gran Canaria en Challenge devant Daniela Ryf et 2e à Majorque sur format 70.3, le soleil espagnol semble donner des couleurs à la Britannique. Il faudra aussi surveiller Natalie Seymour (Gbr) qui vient de prendre la 3e place lors de l'Ironman 70.3 Pays d'Aix ainsi que Tine Deckers (Bel), lauréate de l'Ironman de Nice 2016. Parmi les outsiders, Eva Wutti (Aut), Astrid Stienen (All), Agniezka Jerzyk (Pol) seront de la partie.

Du côté des Françaises, Charlotte Morel visera un top 5. La Monégasque reste sur une belle deuxième place au triathlon de Cannes. Elle sera accompagnée par Camille Donat et Julie Stéphan.

Départ :

• Hommes : dimanche 7:00
• Femmes : dimanche 7:02

Ironman 70.3 Saint-Polten :

Double vainqueur de l'épreuve en titre, Andi Boecherer (All) sera le favori de la course. Il affrontera notamment Ruedi Wild (Sui) qui reste sur des succès sur Ironman 70.3 à Taiwan et aux Philippines et Nils Frommhold (All) deuxième lors de l'Ironman d'Afrique du Sud. A noter les présences de Christian Brader (All), Per Bittner (All), Giulio Molinari (Ita), Maurice Clavel (All) ou encore James Cunnama (Afs).

Chez les femmes, plusieurs anciennes gagnantes de l'épreuves seront présentes. Laura Phillipp (All), victorieuse l'an passé, devra faire face à Yvonne Van Vlerken (Pbs, titrée en 2008 et 2010), Julia Gajer (All, titrée en 2012) et Lisa Hütthaler (Aut, titrée en 2013 et 2014).

Départ :

• Dimanche 7:00

Ironman 70.3 Chattanooga :

Sylvain Sudrie peut être ambitieux pour sa troisième course de rang en deux semaines. Il retrouvera le vainqueur de l'Ironman d'Afrique du Sud, Ben Hoffman (Usa) ainsi que Matthew Russell (Usa).

Les spécialistes de la courte distance Barbara Riveros (Chi) et Sarah True (Usa) seront à surveiller du côté féminin. Elles seront confrontées notamment aux Américaines Heather Jackson et Jackie Hering.

Départ :

• Dimanche 6:50 (13:50 heure française)

Photo : Christophe Guiard

Le Grand-Prix est de retour ce week-end avec une première étape à Dunkerque. Contrairement à la saison dernière où les étapes étaient délaissées par les internationaux pour cause d'année olympique, les plateaux seront cette fois-ci plus relevés.

Pour Poissy l'objectif sera clair, conserver le titre aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Au niveau masculin, l'équipe sera quasiment au complet pour défendre cette première place. Portée par Dorian Coninx, Aurelien Raphaël et Anthony Pujades, la formation Francilienne présentera de bon arguments pour la victoire finale. Ils devront se méfier de Saint Jean de Monts et de son effectif homogène constitué du quintuple champion de France de cross-triathlon Brice Daubord, de Léo Bergère récent 11e à la WTS d'Abu Dhabi et du Portugais Joao Pereira.

Champion déchu, Sartrouville essaiera de rétablir l'ordre avec une sélection de niveau international. Le leader du classement mondial WTS, Mario Mola (Esp) sera entouré de Kristian Blummenfelt (Nor), Aaron Royle (Nzl), Samuel Dickinson (Gbr) et Raphaël Montoya. Il faudra aussi surveiller Montpellier avec leur leader Pierre Le Corre ainsi que Valence qui sera emmené par Jacob Birtwhistle, vainqueur à Dunkerque sur le grand prix l'an dernier. Enfin, Liévin alignera un beau duo Salvisberg-Hauss.

Du côté féminin, Poissy devra faire sans la médaillé de bronze des derniers jeux olympiques, Vicky Holland ainsi que d'Andrea Hewitt (Nzl). Cela n'empêche pas l'équipe d’être compétitive avec Cassandre Beaugrand et Natalie Van Coeverden (Aus) en chef de file. Elles devront faire attention à Val de Gray emmenée par Julie Nivoix et Michelle Flipo. La jeune génération de Metz Triathlon aura aussi son mot à dire avec Jeanne Lehair, Margot Garabedian et Léa Coninx.

Deux autres équipes viseront la victoire ou un podium. Tout d'abord, Issy Triathlon qui présente un effectif homogène. Entre l'Espagnole Carolina Routier, la sélectionnée olympique Audrey Merle et la prometteuse Emilie Morier, l'équipe Francilienne présente des atouts non-négligeables. Il ne faudra pas oublier Sartrouville. Décevante l'an passé avec l'absence de leurs meilleures athlètes, elles devront se rattraper cette saison. Pour ce faire, la formation des Yvelines aura dans ses rangs la Britannique Non Stanford, quatrième des Jeux Olympiques.

Dimanche 21 mai

11h15 : Départ D1 Femmes 14h15 : Départ D1 Hommes

Parcours :

Format : Distance S - Natation : 750m en 1 boucle - Vélo : 21kms en 5 boucles - Course à pied : 5kms en 2 boucles

Classements 2016

D1 Triathlon Femmes

1. 1. POISSY TRIATHLON - 76 pts
2. 2. TRI VAL DE GRAY - 60 pts
3. 3. METZ TRIATHLON - 59 pts
4. 4. E.C.A. CHAUMONT TRIATHLON DUATHLON - 48 pts
5. 5. AUTUN TRIATHLON - 48 pts
6. 6. ISSY TRIATHLON - 44 pts
7. 7. BRIVE LIMOUSIN TRIATHLON - 40 pts
8. 8. T.C.G. 79 PARTHENAY - 39 pts
9. 9. STADE POITEVIN TRIATHLON - 39 pts
10. 10. TRIATHLON CLUB DE CHÂTEAUROUX 36 - 37 pts
11. 11. A.S. LIBOURNE TRIATHLON - 36 pts
12. 12. E.C. SARTROUVILLE - 28 pts
13. 13. TEAM CHARENTES TRIATHLON - 22 pts
14. 14. TRI SAINT AMAND DUN 18 - 20 pts
15. 15. LA ROCHELLE TRIATHLON - 16 pts

D1 Triathlon Hommes

1. 1. POISSY TRIATHLON - 68 pts
2. 2. SAINT JEAN DE MONT VENDÉE TRIATHLON - 65 pts
3. 3. E.C. SARTROUVILLE - 61 pts
4. 4. SAINT RAPHAËL NATATION - TRIATHLON - 54 pts
5. 5. MONTPELLIER TRIATHLON - 47 pts
6. 6. TEAM CHARENTES TRIATHLON - 45 pts
7. 7. VALENCE TRIATHLON - 38 pts
8. 8. MULHOUSE OLYMPIQUE TRIATHLON - 38 pts
9. 9. LES SABLES VENDÉE TRIATHLON - 36 pts
10. 10. METZ TRIATHLON - 34 pts
11. 11. T.C.G. 79 PARTHENAY - 32 pts
12. 12. ROUEN TRIATHLON - 27 pts
13. 13. VERSAILLES TRIATHLON - 26 pts
14. 14. MONTLUÇON TRIATHLON - 26 pts
15. 15. SAINTE GENEVIÈVE TRIATHLON - 21 pts
16. 16. VITROLLES TRIATHLON - 10 pts#

Photos : Christophe GUIARD
Texte : Pierre-Maxime BRANCHE

Le championnat de France des clubs a repris ses droits aujourd'hui à Dunkerque (59) avec l'ouverture du Grand Prix de la Fédération Française de Triathlon. Malgré de légers nuages d'altitude, c'est un grand soleil qui accueillait dès ce matin les 15 équipes et 77 concurrentes. Une seule question dominait : un club est-il capable de mettre un terme à la suprématie de Poissy Triathlon qui vise pour sa part un 7e titre consécutif ?

Les filles se sont expliquées sur un format S dont le départ a été donné à 11h15. Au terme des 750 m de natation, Cassandre Beaugrand (Poissy) mène la course devant Mathilde Gautier (Sartrouville). Suivent quelques secondes plus tard Maya Kingma (Autun), Carolina Routier (Issy), Cecilia Santamaria Surroca (Parthenay) puis le reste du peloton.

Cassandre Beaugrand (Poissy) est sortie en tête de l'eau.

Avec une dizaine de secondes d'avance à la sortie de T1, les deux femmes décident de prendre la poudre d'escampette et comptent 21 secondes d'avance au terme du 1er tour (4 km).

Mathilde Gautier (Sartrouville) et Cassandre Beaugrand (Poissy), un duo échappé dans le 1er tour à vélo.

Mais l'entente entre les deux femmes n'est pas si bonne, Cassandre Beaugrand décidant de ne prendre que de petits relais derrière une Mathilde Gautier plus active et costaud. Au deuxième tour, l'avance n'est plus que de 5 petites secondes, tant et si bien que les deux fuyardes sont revues et réintègrent un groupe de 40 filles.

Dans ce groupe, neuf clubs disposent d'au moins trois représentantes. Rien n'est donc décidé et la course vélo se fige malgré quelques petites tentatives individuelles sur les relances de ce circuit urbain. Les spectateurs et suiveurs attendent donc une explication à pied sur les deux boucles de 2,5 km à parcourir.

Un groupe de 35 concurrentes s'est présenté à T2.

À T2, Metz prend les devants avec Jeanne Lehair qui part en tête devant sa coéquipière Italienne Angelica Olmo et l'Isséenne Carolina Routier. Mais ce trio ne tient pas longtemps : Cassandre Beaugrand et Non Stanford (4e des JO de Rio 2016) reviennent sur la tête de course et accélèrent le rythme. Les deux jeunes femmes allongent la foulée et creuse l'écart : 10 au km 1 et 16à la fin de la première boucle sur un duo composé de Justine Guerard (Poissy) et Mathilde Gautier (Sartrouville) très en vue aujourd'hui. À 22'' pointent Angelica Olmo, Emma Jackson (Parthenay) et Carolina Routier.

La course s'est jouée à pied où Cassandre Beaugrand et Non Stanford ont pris les devants pour ne plus jamais être revues.

En tête de course, le coude à coude s'intensifie et les deux athlètes ne laissent trahir aucun signe de fatigue sur leur visage. Ni Beaugrand ni Stanford ne tentent pourtant d'attaquer. Les deux femmes attendent le sprint final remporté par la Pisciacaise Cassandre Beaugrand. Non Stanford prend la 2e place et Justice Guerard complète le podium.

Justine Guerard (Poissy) et Mathilde Gautier (Sartrouville) n'ont pu suivre la tête de course. Elles prennent les 3e et 4e places.

Par équipes, Poissy Triathlon remporte cette première manche grâce à Beaugrand (1re), Guerard (3e) et Van Coevorden (8e). TCG 79 Parthenay prend la 2e place grâce à Jackson (9e), Santamaria Surroca (12e) et Santiago Moron (15e). Issy Triathlon est 3e avec Routier (7e), Morier (13e) et Merle (16e). Déception pour Sartrouville qui termine au pied du podium malgré Stanford (2e), Gautier (4e) et Gomez Cortes qui ne prend que la 30e place.

Classement par équipes

• 1. Poissy Triathlon
• 2. TCG 79 Parthenay
• 3. Issy Triathlon
• 4. EC Sartrouville
• 5. Metz Triathlon
• 6. Autun Triathlon
• 7. Triathlon Val de Gray
• 8. Triathlon Club de Châteauroux 36
• 9. Brive Limousin Triathlon
• 10. Team Charentes Triathlon
• 11. Versailles Triathlon
• 12. Dijon Triathlon
• 13. Stade Poitevin Triathlon
• 14. Triathlon Toulouse Métropole
• 15. Triathlon Saint Amand Dun 18

Classement individuel

• 1. Cassandre Beaugrand (Poissy), 59'52
• 2. Non Stanford (Sartrouville), 59'55
• 3. Justine Guerard (Poissy), 1:00'35
• 4. Mathilde Gautier (Sartrouville), 1:00'38
• 5. Petra kurikova (Team Charentes), 1:00'41
• 6. Kathrin Verstopft (Autun), 1:00'43
• 7. Carolina Routier (Issy), 1:00'44
• 8. Natalie Van Coevorden (Poissy), 1:00'45
• 9. Emma Jackson (Parthenay), 1:00'48
• 10. Lena Meissner (Val de Gray), 1:00'49

La deuxième étape du GP FFTRI se déroulera le 2 juillet à Valence, dans la Drôme.

Photos : Christophe GUIARD
Texte : Pierre-Maxime BRANCHE

Journée parfaite aujourd'hui pour Poissy Triathlon sur cette ouverture du GP F.F.TRI à Dunkerque (59). Après s'être imposée ce matin chez les filles par équipes et en individuel par Cassandre Beaugrand, la formation francilienne a de nouveau fait coup double en début d'après-midi chez les garçons avec la victoire par équipes et en individuel avec Dorian Coninx. Elle assume ainsi son statut de favorite pour ce championnat 2017 et met déjà la pression sur ses concurrentes.

Dunkerque accueillait aujourd'hui la 1re manche du Grand Prix de la Fédération Française de Triathlon. Après les filles ce matin, épreuve qui a vu la victoire de Poissy Triathlon par équipes et de Cassandre Beaugrand en individuel, les garçons avaient rendez-vous en début d'après-midi pour en découdre. Avec 17 équipes et 98 concurrents, la course promettait d'être belle avec les présences de l'Espagnol Mario Mola, le champion du monde 2016 et actuel n°1 de la WTS, vainqueur le week-end dernier à Yokohama au Japon, du Norvégien Kristian Blummenfelt (vainqueur en individuel du Grand Prix de Quiberon l’an dernier, 3ème de la WTS de Yokohama), ou encore du Portugais Joao Peirera et de l'Australie Aaron Royle, tous deux respectivement 5e et 9e des Jeux Olympiques de Rio 2016. Un temps espéré, l'Espagnol Javier Gomez était finalement absent.

Côté Français, les hommes forts étaient également de sortie avec l'artillerie Pisciacaise (Coninx, Raphaël, Pujades, Shaw), les Vendéens de St Jean de Monts (Bergère, Daubord), encore le Montpelliérain Pierre Le Corre. Manquait tout de même à l'appel, Vincent Luis, initialement prévu, mais qui n'a finalement pas fait le déplacement.

Comme pour les filles, un grand soleil a accompagné les équipes sur le ponton de départ pour ce format S (750-20-5). Au passage des premières bouées (200 m), les bonnets jaunes de Poissy virent en tête avec quatre hommes dans les six premiers. Mario Mola est bien placé aux 500 m, mais Poissy décide d'étirer le groupe dans les deux dernières lignes droites. À la sortie d'eau, Raul Shaw sort le premier devant Aurélien Raphaël. Pas de cassure visible, du moins à ce moment-là...

Raoul Shaw (Poissy) sort en tête de l'eau.

C'est durant la T1 qu'une cassure s'opère. Un groupe de neuf hommes se détache et met les watts à vélo. Sont présents dans ce groupe : quatre hommes de Poissy (Raoul Shaw, Anthony Pujades, Aurélien Raphaël et Dorian Coninx), deux hommes de Valence (Jorgen Gundersen et Wian Sullwald), Drew Box (Team Charentes), Léo Bergère (St Jean de Monts) et Raphaël Montoya (Sartrouville). Ce dernier étant sous-représenté face à l'armada concurrente de Poissy, il décide alors de faire de la patinette à l'arrière du groupe, d'autant plus que deux de ses coéquipiers (Kristian Blummenfelt et Aaron Royle) sont en chasse-patate entre les échappés et le peloton où se trouve Mario Mola et Pierre Le Corre.

Le groupe d'échappée.

Après 8 km de vélo, les échappés disposent de 11 sur le duo de Sartrouville et 40 sur le peloton. Kristian Blummenfelt essaie d'opérer la jonction, mais à l'avant, l'entente est bonne. On voit notamment Léo Bergère mener l'allure en position aéro à chaque passage sur la ligne, à l'instar de sa prestation sur le circuit de Formule 1 d'Abu Dhabi pour l'ouverture de la saison WTS début mars et où il avait pris la 11e place.

Le duo sartrouvillois Blummenfelt et Boyle en chasse-patate.

Un tour plus tard, km 12, le duo a jeté l'éponge et a réintégré le peloton. L'avance est désormais de 42 puis 46 au km 16 à un tour de la seconde transition. Le moment choisi par Raphaël Montoya pour remonter un peu en tête de groupe et pointer le bout de son nez. Derrière, les hommes de la Green Team Blummenfelt et Dickinson roulent en tête de peloton pour réduire l'écart avant la course à pied et donner une chance à Mario Mola de jouer sa carte. Mais il est déjà trop tard.

Léo Bergère (St Jean de Monts Vendée Triathlon) entre en tête à T2 et mène le début de course à pied.

Léo Bergère entre dans T2 en tête et lance les hostilités à pied. À la sortie du parc à vélo, il devance les quatre hommes de Poissy. Quand le peloton entre dans T2, il a 55'' secondes de retard, un écart difficile à combler sur les 5 km du parcours pédestre.

À l'avant, après 1,5 km à pied, la physionomie change. Trois hommes se détachent avec Raphaël Montoya (Sartrouville), Dorian Coninx (Poissy) et Léo Bergère (St Jean de Monts). Le Sud-Africain Wian Sullwald est pointé à quelques secondes. Les jaune et bleu de Poissy étaient en force, mais ils craquent un à un hormis Dorian Coninx.

Le trio Montoya, Coninx et Sullwald file vers la victoire.

À la fin du 1er tour (km 2,5), Sullwald a remplacé Bergère à l'avant. Le trio dispose de 5 d'avance sur Bergère et de 15 sur Aurélien Raphaël. Le groupe Mola est toujours pointé à 46''. À 1,5 km de l'arrivée, le trio a accentué son avance et se dirige droit vers un sprint à trois pour gagner cette première étape de Grand Prix. C'est ce que pensait le public, mais c'était sans compter sur l'accélération de Dorian Coninx à 200 m de la ligne. Si Wian Sullwald ne réplique pas, Raphaël Montoya tente de résister mais doit se résoudre à laisser filer le Pisciacais et prend la deuxième place.

Dorian Coninx (Poissy) s'impose brillamment à Dunkerque.

Wian Sullwald (Valence Triathlon) monte sur la 3e marche du podium.

Par équipes, l'équipe de Poissy prend sa revanche sur celle de Sartrouville qui s'était imposée l'an dernier ici-même. Les Franciliens remportent l'étape grâce à Coninx (1er), Raphaël (4) et Shaw (12e). Sartrouville monte sur la deuxième marche du podium avec Montoya (2e), Mola (8e) et Blummenfelt (10e). St Jean de Monts Vendée Triathlon termine 3e (comme en 2016) avec Bergère (5e), Sissons (7e) et Pereira (11e).

Dorian Coninx (Poissy Triathlon) :« Je me suis très bien senti, on a vraiment fait un gros travail en début de vélo pour faire le trou à quatre de Poissy ainsi que Léo Bergère. On a fait quasiment tout le boulot en fait, mais bon avec quatre gars devant, il fallait qu'on assume. Derrière, quand je suis parti à pied, ça allait à peu près, forcément les jambes un peu lourdes. Je me suis dit, joue-la malin et lâche un gros sprint à la fin. Avec des gars comme Mario Mola, Jacob Birtwhistle et Kristian Blummenfelt, c'était un bon avantage, mais il ne fallait pas trop se détendre. On a maintenu un gros rythme, c'était pas facile de tenir, personne ne pouvait vraiment placer une attaque. J'en ai mis une, ça a été la bonne. C'est un début parfait pour l'équipe, les gars de Sartrouville sont derrière donc c'est vraiment bon signe. »

Classement par équipes

• 1. Poissy Triathlon
• 2. EC Sartrouville
• 3. St Jean de Monts Vendée Triathlon
• 4. Valence Triathlon
• 5. Triathlon Club de Liévin
• 6. Montpellier Triathlon
• 7. Les Sables Vendée Triathlon
• 8. Rouen Triathlon
• 9. Team Charentes Triathlon
• 10. Metz Triathlon
• 11. Versailles Triathlon
• 12. Montluçon Triathlon
• 13. TCG 79 Parthenay
• 14. Sainte Geneviève Triathlon
• 15. Tricastin Triathlon Club
• 16. Vitrolles Triathlon
• 17. Triathlon Toulouse Métropole

Classement individuel

• 1. Dorian Coninx (Poissy), 53'12
• 2. Raphaël Montoya (Sartrouville), 53'19
• 3. Wian Sullwald (Valence), 53'24
• 4. Aurélien Raphaël (Poissy), 53'38
• 5. Léo Bergère (St Jean de Monts), 53'47
• 6. Jacob Birtwhistle (Valence), 54'01
• 7. Ryan Sissons (St Jean de Monts), 54'03
• 8. Mario Mola (Sartrouville), 54'05
• 9. Pierre Le Corre (Montpellier), 54'08
• 10. Kristian Blummenfelt (Sartrouville), 54'10

Rendez-vous le 2 juillet à Valence (26) pour la deuxième étape du GP F.F.TRI..

Attendus au tournant, les Français Cyril Viennot et Romain Guillaume ont flanché lors de l'épreuve insulaire qui termine dans l'escarcelle de Bart Aernouts. Le Belge a construit son succès avec une course cycliste parfaite.

La course débute tranquillement mais un petit groupe parvient à s’échapper. Sous l'impulsion de l'Espagnol, Carlos López Díaz et du Britannique Stephen Bayliss, un léger écart se fait ressentir. Le Français Romain Guillaume lui a pris le bon train et se retrouve à vingt secondes des meilleurs nageurs à la moitié du parcours natation. Le rythme s'accélère. Finalement, le Russe Georgii Kaurov est le plus prompt et sort de l'eau en tête devant Carlos López Díaz. Le premier des favoris, Stephen Bayliss est à sept secondes tandis que Romain Guillaume est un peu plus loin à 1'31".

Chez les femmes, Lucy Charles prend rapidement les débats en main. Impressionnante tout au long de sa nage, elle écrase très vite la concurrence. A la fin des deux boucles, elle dispose de plus de cinq minutes d'avance sur sa plus proche poursuivante, Kate Comber (Gbr). Un peu plus loin, un trio de favorites est relégué à 10 minutes, il comprend Corinne Abraham (Gbr), Alexandra Tondeur (Bel) et Jeanne Collonge.

Le parcours vélo voit le retour des favoris en tête de course. Romain Guillaume prend en main les débats devant Bart Aernouts (Bel) et Alessandro Degasperi (Ita). Il va se faire progressivement doublé par Aernouts. A 60 km de la fin du vélo, le Belge dispose de 26 secondes d'avance sur Romain Guillaume et plus de cinq minutes sur Jesse Thomas (Gbr). Décevant en natation, Cyril Viennot se rattrape en vélo et se retrouve cinquième mais à court physiquement il jette l'éponge.

Sur sa lancée, Lucy Charles continue d’accroître son avance sur le vélo. Elle compte douze minutes d'avance sur Jeanne Collonge lors du premier tour de vélo. Après 100 km, l'avantage sur Collonge passe à 13 minutes. Lucy Gossage (Gbr) et Kate Comber (Gbr) se retrouvent respectivement à 15 et 16 minutes de leur compatriote.

Lors de la seconde transition, Bart Aernouts pose le vélo avec 30 secondes sur Romain Guillaume. L'écart avec ses autres adversaire dépasse 7 minutes. Il va d'ailleurs vite augmenter son avance sur le début de la course à pied. Au bout de 15 kilomètres, il se retrouve avec 4'56 sur Romain Guillaume qui commence à craquer. A 10km de l'arrivée, c'est Alessandro Degasperi qui prend la deuxième place à 8 minutes du leader. La troisième place est pour Jesse Thomas (Gbr) qui est à plus de dix minutes. Finalement les positions resteront figée et Bart Aernouts s'imposera.

Largement en tête, Lucy Charles n'a plus qu'à contrôler sa fin de course. Toutes ses concurrentes se retrouvant à près de 20 minutes à l'entame de la course à pied, la course est déjà jouée. Même le remontée fantastique de Corinne Abraham ne suffira pas. Partie à 24 minutes de sa compatriote, elle terminera à 9 minutes de celle-ci. Pour Jeanne Collonge, la course à pied a été plus compliquée et elle prend la quatrième place.

Classement Masculin :

1. 1) Bart Aernouts BEL 00:50:34 04:48:22 02:48:28 08:34:13
2. 2) Alessandro Degasperi ITA 00:50:33 04:59:19 02:47:40 08:43:23
3. 3) Jesse Thomas USA 00:50:35 04:55:54 02:55:25 08:49:02
4. 4) Peru Alfaro San Ildefonso ESP 00:47:04 05:02:27 02:55:29 08:52:31
5. 5) Romain Guillaume FRA 00:48:29 04:50:54 03:11:15 08:57:01
6. 6) Samuel Huerzeler SUI 00:52:08 05:05:06 02:53:53 08:59:07
7. 7) Timothy Van Houtem BEL 00:57:12 04:59:53 02:55:57 09:01:13
8. 8) Cedric Lassonde FRA 00:53:29 05:08:09 03:05:19 09:14:50
9. 9) Guillaume Lecallier FRA 00:55:38 05:07:06 03:06:07 09:15:46
10. 10) Trevor Delsaut FRA 00:50:32 05:09:16 03:11:52 09:19:17

Classement Féminin :

1. 1) Lucy Charles GBR 00:47:06 05:23:29 03:18:35 09:35:40
2. 2) Abraham, Corinne GBR 00:57:14 05:37:17 03:03:53 09:44:29
3. 3) Lucy Gossage GBR 01:00:40 05:29:45 03:13:04 09:50:22
4. 4) Jeanne Collonge FRA 00:58:12 05:31:43 03:26:30 10:04:46
5. 5) Saleta Castro Nogueira ESP 00:55:41 05:47:29 03:21:00 10:11:45
6. 6) Kate Comber GBR 00:52:26 05:52:14 03:29:22 10:22:34
7. 7) Pia Englyst DNK 01:05:08 06:11:03 03:26:47 10:52:16
8. 8) Kelly Fillnow USA 01:06:28 06:11:41 03:28:44 10:56:28
9. 9) Schink Lina-Kristin DEU 01:10:26 06:19:00 03:28:52 11:07:33
10. 10 Patricia Bueno Pérez ESP 01:00:58 06:37:28 03:49:00 11:38:09

Photo : Thierry Deketelaere

J-12 avant le VentouxMan avec Lemon Grass ! Que vous ayez hâte d'y être ou que le stresse commence à vous gagner à l'idée d'affronter le Géant de Provence, voici une liste de 10 choses qui vont vous plaire sur cette édition 2017, le 4 juin prochain.

1. Un village encore plus animé

Le village exposants a fait le plein. De nombreux partenaires seront présents avec des tests de matériel et au milieu du Cours Corsin de Piolenc, une "box photo" fournie par Cheerz pour immortaliser votre venue sur le VentouxMan !

2. Zamora et ses "rêves"

Le champion espagnol prendra du temps, samedi 3 juin de 12h30 à 13h30, pour dédicacer son livre "Tous les rêves son possibles", paru aux éditions Amphora, dans lequel il retrace son parcours.

3. Le nouveau parc à vélos au plan d'eau

C'était un point à corriger, cela a été fait. Le parc à vélos du plan d'eau de Piolenc a été déplacé, pour être plus proche de la sortie de l'eau, et agrandi pour plus de confort.

4. La natation dans une eau limpide

Habituellement fermé au public, le plan d'eau Li Piboulo est exceptionnellement ouvert pour le VentouxMan. Il dispose d'une eau claire et très propre. Le cadre idéal pour bien nager et se lancer à fond dans l'épreuve.

5. La fin du SAS sur la N7

Quelle bonne nouvelle ! Terminé le SAS pour traverser la Nationale 7 après tout juste quelques coups de pédales. Inutile de mettre pied à terre, la Préfecture de Vaucluse a donné la priorité aux athlètes. La route sera sécurisée par des forces de l'ordre. Soyez tout de même vigilant sur ce point sensible du parcours.

6. L'ascension du Ventoux (bien sûr) !

La montée du Ventoux par Bédoin a été rendue mythique par le Tour de France. C'est d'ailleurs sans doute ce qui explique le succès du VentouxMan depuis son lancement. Le Géant de Provence figure parmi les cols les plus difficiles à gravir en France, avec 21km de montée sans aucun répit, et un pourcentage moyen à plus de 7%. Mais c'est aussi pour cela que vous l'adorez.

7. Une course à pied typée trail

Dans la station du Mont Serein, le parcours pédestre, constitué de quatre boucle de 5km, est plutôt typé trail. Mais les paysages et la vue sur le Ventoux vous aiderons peut-être à aller au bout.

8. Le buffet d'arrivée

Grâce à notre partenaire et fournisseur Dorina Sud, les 1000 concurrents bénéficieront d'un buffet complet à l'arrivée au camping du Mont Serein. Le buffet sera servi par les bénévoles de l'Avenir Cycliste Orangeois qui participent chaque année au bon déroulement de l'épreuve.

9. Un plateau de malade !

Zamora, Faure, Rundstadler, Merino, Pousson notamment chez les hommes ; Pooley, Bilham, Ferrer chez les dames ! Le plateau des Elites est exceptionnel pour cette édition 2017. Et la bagarre va être intense.

10. Les prévisions météo très optimistes !

Les premières prévisions météo disponibles font état d'un grand soleil pour le week-end des 3 et 4 juin, ce qui ne peut que réjouir organisateurs et concurrents.

Disputé ce dimanche à Saint Wendel en Allemagne, le Championnat d'Europe de Duathlon Longue Distance a souri aux Français avec quatre succès dans les catégories d'âge et une médaille de bronze sur la course élite masculine.

La troisième marche a été atteinte par Benjamin Choquert. Le duathlète de Metz, réussi décidément bien au niveau continental avec sa cinquième position sur courte distance. Malgré les meilleurs temps en course à pied, il paye ses difficultés en vélo.

La victoire est revenu au vice-champion du monde Félix Kohler qui a été plus constant. Le quadruple médaillé de bronze des championnats du monde, Søren Bystrup prend la deuxième place. A noter que les 6e et 7e place reviennent respectivement à Anthony Le Duey et Thibault Le Cras.

Dans la course masculine, le titre est revenu à la triple championne du monde de la discipline Emma Pooley. La Britannique a littéralement écrasé la concurrence pour être sacrée pour la première fois au niveau européen. Le podium est complété par l'Allemande Laura Zimmermann et l'Autrichienne Sandrina Illes. Côté tricolore, Sabrina Montmarteau prend la sixième place.

Classement Elite :

Femmes :

1. 1 Emma Pooley 1982 GBR 03:19:48 00:40:06 00:01:33 01:53:00 00:02:03 00:43:05
2. 2 Laura Zimmermann 1990 GER 03:28:49 00:42:40 00:01:15 01:58:07 00:01:26 00:45:19
3. 3 Sandrina Illes 1986 AUT 03:29:55 00:40:05 00:01:26 02:00:25 00:01:43 00:46:14
4. 4 Nina Brenn 1979 SUI 03:30:56 00:43:32 00:01:16 01:57:17 00:01:39 00:47:11
5. 5 Miriam Van Reijen 1983 NED 03:31:44 00:41:30 00:02:03 02:03:23 00:01:37 00:43:08
6. 6 Sabrina Monmarteau 1981 FRA 03:32:24 00:43:05 00:01:16 01:59:12 00:01:32 00:47:17
7. 7 Katrin Esefeld 1982 GER 03:34:09 00:43:19 00:01:14 01:59:26 00:01:43 00:48:25
8. 8 Kristina Lapinova 1983 SVK 03:35:25 00:43:04 00:01:18 02:00:54 00:01:39 00:48:28
9. 9 Katharina Wolff 1990 GER 03:36:05 00:43:15 00:01:17 02:01:51 00:01:33 00:48:09
10. 10 Dionne Allen 1989 GBR 03:43:16 00:41:36 00:01:24 02:12:00 00:01:47 00:46:27

Hommes :

1. 1 Felix Köhler 1984 GER 02:58:28 00:35:40 00:01:08 01:41:53 00:01:32 00:38:13
2. 2 Søren Bystrup 1984 DEN 02:59:04 00:36:42 00:01:02 01:39:34 00:01:27 00:40:17
3. 3 Benjamin Choquert 1986 FRA 02:59:51 00:34:44 00:01:01 01:47:31 00:01:18 00:35:15
4. 4 Seppe Odeyn 1987 BEL 03:01:19 00:36:38 00:01:03 01:42:15 00:01:23 00:39:58
5. 5 Fabian Zehnder 1987 SUI 03:02:23 00:36:21 00:01:05 01:42:26 00:01:21 00:41:09
6. 6 Anthony Le Duey 1973 FRA 03:03:05 00:36:42 00:01:02 01:42:13 00:01:23 00:41:44
7. 7 Thibault Le Cras 1986 FRA 03:04:03 00:36:32 00:01:04 01:43:35 00:01:37 00:41:13
8. 8 Glen Laurens 1984 BEL 03:04:15 00:36:37 00:01:02 01:45:21 00:01:28 00:39:46
9. 9 Massimo Cigana 1974 ITA 03:07:23 00:40:07 00:01:12 01:43:35 00:01:31 00:40:57
10. 10 Marc Widmer 1980 SUI 03:08:38 00:38:20 00:01:08 01:44:38 00:01:39 00:42:51

Classement des Français dans les groupes d'âge :

25-29 Hommes :

1. 2 Tristan Le Lay 1988 03:20:36 00:38:08 00:01:05 01:59:00 00:01:29 00:40:53
2. 4 Berenger Mocaer 1988 03:31:16 00:43:17 00:01:52 01:53:59 00:02:42 00:49:24

30-34 Femmes :

1. 4 Adéle Kerbaol 1987 03:57:59 00:46:49 00:01:51 02:18:18 00:02:02 00:48:58

30-34 Hommes :

1. 1 Ludovic Lemarechel Regnier 1983 03:09:57 00:38:47 00:01:09 01:44:38 00:01:33 00:43:49
2. 11 Julien Foucart 1983 03:49:38 00:44:02 00:01:43 02:00:34 00:01:59 01:01:18
3. 12 Brice Benhammou 1986 04:10:37 00:48:01 00:02:20 02:18:15 00:02:40 00:59:20

35-39 Femmes :

1. 1 Héléne Froehlich 1982 03:44:49 00:45:41 00:01:21 02:04:27 00:01:55 00:51:25

35-39 Hommes :

1. 7 Gérard Ricouart 1979 03:37:41 00:45:15 00:01:24 01:57:41 00:01:48 00:51:32
2. 9 Jean Christophe Bonnefille 1978 03:49:01 00:45:28 00:01:56 02:08:51 00:02:19 00:50:25

40-44 Hommes :

1. 1 Pascal Schuler 03:12:50 00:38:12 00:01:18 01:49:25 00:01:39 00:42:16
2. 6 David Thesse 1976 03:24:22 00:39:20 00:01:09 01:51:33 00:01:32 00:50:46
3. 21 Emmanuel Kremser 1974 04:27:37 00:50:33 00:01:42 02:24:21 00:01:56 01:09:04
4. DNF Benoit Riegel 1973 DNF 00:39:38 00:01:06 00:00:00 00:00:00 00:00:00

45-49 Hommes :

1. 18 Pascal Fick 1970 03:50:02 00:44:43 00:01:44 02:03:41 00:02:25 00:57:28
2. DNF Thomas Poirel 1971 DNF 00:00:00 00:00:00 00:00:00 00:00:00 00:00:00

50-54 Hommes :

1. 17 Christophe Wach 1967 05:24:04 00:59:55 00:03:27 02:49:18 00:04:44 01:26:38

60-64 Hommes :

1. 1 Jacky Buron 1954 03:41:11 00:46:33 00:01:26 01:56:03 00:02:04 00:55:04

65-69 Hommes :

1. 5 Bernard Birringer 1949 04:11:36 00:53:02 00:02:00 02:12:17 00:02:36 01:01:39
2. 12 Michel Boudet 1950 04:51:22 00:58:32 00:01:46 02:32:14 00:02:46 01:16:02

Format :

• Course à pied 1 : 10 km / Vélo : 60 km / Course à pied 2 : 10 km

Photos : ITU et Christophe Guiard

La Coupe du Monde reprend ses droits ! Ce week-end, la cinquième course se déroule à Madrid et les Français peuvent nourrir de l'ambition. Il seront douze au total : cinq hommes et huit femmes. Une délégation française qui visera son premier podium de la saison en Coupe du Monde.

Pour cela, il faudra se débarrasser de Kristian Blummenfelt. Vainqueur ici en 2016 lorsque l'épreuve faisait partie de la Coupe d’Europe, le Norvégien fera partie des favoris. Il reste également sur une belle troisième place lors de la WTS de Yokohama. Le prometteur Sud-Africain Wian Sullwald sera également présent. Troisième lors de la coupe du monde de Cape Town en février et à cette même position lors du Grand Prix F.F.TRI, la révélation de ce début de saison se présente dans une forme optimale.

Il faudra aussi surveiller le Néo Zélandais Ryan Sissons qui a terminé 7e de la WTS de Gold Coast ou encore l'Américain Kevin McDowell, auteur d'une 4e place lors de la coupe du monde de Mooloolaba. Gagnant des deux dernières course de coupe du monde en 2016 à Tongyeong et Miyasazi, l'Espagnol Uxio Abuin Ares sera également présent.

La délégation française sera menée par deux participants des Jeux Olympiques de Rio, Pierre Le Corre et Dorian Coninx. Le premier commence sa saison moyennement avec une 9e place au Grand Prix F.F.TRI qu'a remporté le second. Ils seront accompagnés par deux hommes en forme : Léo Bergère, 11e lors de la WTS d'Abu Dhabi et de Raphaël Montoya, 4e de la Coupe du Monde de Cape Town et 2e du Grand Prix F.F.TRI. Le dernier représentants français n'est autre que Simon Viain qui avait pris une 5e place lors de la Coupe d'Europe de Quarteira.

Du côté féminin, la France est également bien lotie avec un large effectif. Victorieuse du Grand Prix F.F.TRI à Dunkerque, Cassandre Beaugrand se positionne en leader des Bleues. Avec elle, des filles qui ont réalisé de belles performances à Dunkerque comme Justine Guérard 3e, Mathilde Gautier 4e ou Emilie Morier 13e. Un peu en retrait au Grand Prix où elle n'a pris que la 16e place, Audrey Merle essayera de se rattraper. Cette course sera l'occasion parfaite pour lancer sa saison. A noter les présences de Sandra Dodet, Léonie Périault et Margot Garabedian.

Les tricolores croiseront sur leur route Vendula Frintova. Malgré son irrégularité, la Tchèque est capable d'obtenir des résultats probants. Cette saison, elle reste sur une 10e place à Gold Coast et une 14e place à Yokohama au niveau du circuit WTS. Championne d'Europe courte distance l'année dernière, la Britannique India Lee peut nourrir de grandes ambition. Même son de cloche pour l'Australienne Natalie Van Coeverden, 10e à Yokohama, elle a enchaîné sur une 8e position lors du Grand Prix F.F.TRI.

Il faudra aussi surveiller Taylor Spivey. L'Américaine avait fini au pied du podium lors de la Coupe du Monde de New Plymouth. Côté espagnol, deux athlètes peuvent viser un podium, l'excellente nageuse Carolina Routier ainsi qu'Anna Godoy Contreras, 4e de la Coupe d'Europe de Quarteira.

Programme :

Dimanche 28 mai 10:55 : Course femme Dimanche 28 mai 13:15 : Course homme

Photo : Christophe Guiard

Un an après Châteauroux, le Championnat d'Europe d'Aquathlon est de retour pour une nouvelle édition. Sur les terres de Richard Varga, les Français auront a cœur de briller.

La tâche s'annonce ardue pour Antoine Bouvet. Malgré sa victoire en catégorie d'âge 25-29 l'an dernier, il se retrouve cette fois-ci opposé à une concurrence des plus féroces. Le grand favori n'est autre que le Slovaque Richard Varga. A domicile, le quadruple Champion du Monde d'Aquathlon endossera naturellement le costume de favori et visera un premier succès européen. Pour cela, il devra vaincre le champion en titre Oleksiy Syutkin. A la recherche d'un troisième sacre après 2014 et 2016, l'Ukrainien sera un redoutable adversaire.

Son compatriote Dmytro Malyar reste sur trois podium de rang avec notamment des deuxièmes places à Cologne en 2014 et 2015. Le Tchèque Jiri Kalus aura lui aussi des arguments pour jouer les premiers rôles avec ses deux titres en U23 pendant les éditions 2014 et 2016.

Pour la catégorie élite femme, tous les espoirs français reposeront sur Cindy Pomares. L'athlète du Team Charentes aura fort à faire et devra laver son échec de l'an passé. Elle avait pris l'avant dernière place. En l'absence de la Russe Valentina Zapatrina gagnante l'an passé, c'est Hannah Kitchen qui sera la plus attendue. Titrée en 2015, elle avait pris la 3e place dans le Berry en 2016. Ses principales adversaires sont la Suissesse Pauline Purro, troisième des mondiaux d'aquathlon en 2013 et la Slovène Jana Koradej championne d'Europe U23 en 2015. Il faudra aussi surveiller l’Ukrainienne Inna Ryzhykh et la Tchèque Jana Jirouskova.

Vainqueur dans la catégorie junior l'an passé, Alexis Kardes se retrouve désormais dans la catégorie U23. Septième de la course en comptant les élites, il peut être la bonne surprise tricolore et prendre deux podiums en une seule course. Ses principaux adversaires seront le Hongrois Patrik Zékány-Nagy, le Roumain Nicolae Seitan ou encore le Croate Luka Paliska. A noter la présence de Charlotte Guillard dans la catégorie junior.

Programme :

• Dimanche 15:30 départ Junior Femme
• Dimanche 16:15 départ Junior Homme
• Dimanche 17:00 départ Elite & U23 Femme
• Dimanche 17:45 départ Elite & U23 Homme

Formats :

• Elite – 1 000 m – 5 km
• U23 – 1 000 m – 5 km
• Juniors – 1 000 m – 5 km

Photos : S.Huruguen
Texte : Pierre-Maxime Branche

Demain samedi 27 mai, le FrenchMan accueillera 600 triathlètes sur le format XXL et 600 autres sur le format CD qui aura lieu dimanche. Un record de participation pour cette 5e édition qui ravit l'organisateur et directeur de course, Benjamin Sanson. Ce dernier nous livre 5 raisons qui font le succès de son épreuve et qui vous donneront envie de vous inscrire pour 2018.

1. UNE COURSE À CHRONO Benjamin Sanson : « Le FrenchMan est un triathlon format Ironman sur un parcours très roulant. Sans dénivelé, c'est un circuit propice pour réaliser vos meilleurs chronos sur cette distance. C'est pour cette notion de vitesse que je l'ai créé, contrairement à une épreuve comme Nice voire Vichy par rapport aux conditions climatiques, c'est ce qui attire aujourd'hui du fait de la situation géographique extrêmement plate, comme par exemple en Floride. D'autant plus que le parcours vélo a été modifié et sera le plus rapide jamais conçu. »

2. DES PARCOURS NATURES B.S. : « Le village d'Hourtin (33) se situe dans le Médoc, entre les vignes et l'océan. C'est un endroit très nature, un paramètre très important pour la communauté triathlète, à l'instar d'Embrun. Sur cette distance XXL, c'est l'assurance de découvrir une belle épreuve et de passer un excellent moment. »

3. UNE DATE IDÉALE B.S. : « Autre avantage, la date me paraît judicieuse dans la mesure où le FrenchMan est placé en début de saison, en sortie de l'hiver. De ce fait, les athlètes n'ont pas à patienter tout l'été comme lorsqu'ils s'engagent sur un Ironman en août ou septembre. Cette période estivale peut vite devenir difficile à gérer dans l'attente et la programmation quand tout le monde se repose et part en vacances. Ici, dans le Sud-Ouest, le créneau avant la saison des plages est intéressant, avec des températures idéales entre 20 et 24°C selon les années. »

4. LA BELLE ENDORMIE B.S. : « La proximité de Bordeaux est un atout certain. La capitale de la Gironde est en plein essor touristique, le centre ville dispose de plus grand nombre de monuments classés juste après Paris, et la région est connue dans le monde entier pour ses vins et vignobles dont certains parmi les plus prestigieux. Soit une destination touristique idéale en couple ou en famille pour les à-côtés de l'événement. »

5. UN LITTORAL SAUVAGE B.S. : « D'autres richesses naturelles sont à découvrir, comme le littoral atlantique, les dunes de sables, les plages interminables, les pins et cette sensation de solitude juste avant la grande période estivale. »

Benjamin Sanson, organisateur et directeur de course.

Programme27 mai

• - Départ XXL (3,8-180-42) : 7h depuis le Port de Hourtin

28 mai

• - Départ M (1,5-40-10) : 9h30 depuis le Port de Hourtin
• - Relais : 9h40
• - Duathlon McDo Kids : 15h

Informations : http://frenchmantriathlon.com

Palmarès FrenchMan XXL 2016
Homme :

• 1 DURAND Frédéric 08:46:30
• 2 GASPARIAU Pierre 08:56:45
• 3 AUVERDIN Nicolas 09:05:57
• 4 MARTIN Frédéric 09:23:11
• 5 LAGIER Laurent 09:25:46

Femme :

• 1 GEROSA Cendrine 10:41:16
• 2 LABAT Christelle 11:16:20
• 3 CHAZALY Claire 11:25:01
• 4 LACAUSSE Karine 11:35:49
• 5 SERENA Claire 11:47:50

Photos : Christophe Guiard
Texte : Pierre-Maxime Branche

La 5e édition du FrenchMan (ex IronMédoc) a livré son verdict avec les victoires de Boris Dessenoix (TCG 79 Parthenay) chez les hommes et d'Élodie Davy (Dromad'Edre) chez les femmes. Les deux athlètes inscrivent pour la première fois leur nom au palmarès au terme d'une chaude journée girondine (28 degrés à 14 heures). Le TCG 79 Parthenay signe même un doublé chez les hommes avec la deuxième place de Guillaume Belgy.

Près de 600 triathlètes avaient rendez-vous sur la plage de Picqueyrot à 7h.

Avant même le départ, ce FrenchMan 2017 était un succès annoncé avec un record d'affluence dans la station balnéaire de Hourtin (33) où près de 600 athlètes étaient inscrits ce jour pour l'épreuve phare du week-end. En réalité, ce format Ironman a rassemblé très exactement 553 triathlètes (sur 593 inscrits) à 7h sur la plage de Piqueyrot où avait lieu le départ natation. C'est l'une des particularités de cette course : le grand plongeon a lieu de l'autre côté du lac d'Hourtin et les concurrents doivent affronter une belle ligne droite de plus de 3 km avant de s'engouffrer dans le chenal du port.

Patrick Martinie a signé le meilleur chrono natation en 53'51.

À ce petit jeu, Patrick Martinie est sorti le premier de l'eau, avalant la distance en 53'51 devant Melvin Da Costa (Grand Narbonne Triathlon) en 54'10 et Michael Schwarz (L'Union Triathlon 31) en 54'18. Les concurrents ont bénéficié d'une eau plutôt calme et mesurée à 21°C, comme annoncé la veille par l'organisateur et directeur de la course, Benjamin Sanson, lors de son briefing brillamment animé et commenté. L'ancien triathlète professionnel sait manier le verbe, l'humour et capter l'attention de son auditoire pour passer ses consignes, mais également responsabiliser ses ouailles.

Le parcours vélo emprunte de nombreuses lignes droites qui favorisent la vitesse.

À vélo, l'épreuve promettait une belle partie de manivelles sur un parcours modifié par rapport aux années passées et encore plus roulant, donc propice à réaliser de très bons chronos sur de longues lignes droites arborées. « Je ne pouvais pas faire plus plat », avait lancé Benjamin Sanson lors du briefing, heureux de proposer à ses athlètes une course faite pour la vitesse. Les concurrents ont effectivement mis les watts, notamment les sociétaires du TCG 79 Parthenay. Sorti 27e de l'eau en 1h02, Guillaume Belgy, ancien stagiaire cycliste pro au Vendée U de Jean-René Bernaudeau, a signé le meilleur chrono vélo en 4h30'21, réglé tel un métronome à 1h30 par boucle de 60 km, soit 40 km/h de moyenne. Son partenaire de club Boris Dessenoix (sorti 5e en 54'53), qui ouvrait la course après avoir pris la tête dès les premiers kilomètres, termine également les 180 km dans un excellent temps de 4h32'31.

Sorti assez loin (27e), Guillaume Belgy a effectué une belle remonté à vélo et rejoint T2 en 2e position.

Ces deux hommes ont d'ailleurs été les deux premiers à rejoindre T2, mais dans l'ordre inverse, Dessenoix devançant Belgy de 5'25, auteur d'une magnifique remontée (27e => 2e !). Suivaient : Nicolas Tardieu (Sablé Triathlon) 3e à 7'15, Jérôme Save (L'Union Triathlon 31) 4e à 10'55 et Nicolas Onillon (TCG 79 Parthenay) 5e à 15'50.

Boris Dessenoix a su préserver son avance en course à pied.

La lutte finale en course à pied s'annonce alors sous un ciel menaçant. Si Guillaume Belgy maintient l'écart dans la première boucle de 10 km (Dessenoix a mis 39' aux 10 premiers km), il se fait ensuite légèrement distancer dans la deuxième. Devant, Dessenoix boucle son semi en 1h25'56 contre 1h28'54 pour Belgy et augmente son avance à près de 8'. Malgré quelques averses et coups de tonnerre, Boris Dessenoix ne lâche rien. Au départ de son tout premier Ironman, le Parthenaisien, entraîneur du club de triathlon, maintient son partenaire à distance et file droit vers une victoire qu'il ne s'est jamais permis d'envisager, même dans les derniers kilomètres. Il franchit la ligne après 8h37'06 d'effort devant Guillaume Belgy (8h44'25). Benjamin Feraud (La Tribu 64), qui était 8e à près de 22' à T2, s'offre la troisième marche du podium en 8h50'00 et signe le meilleur marathon sous la barre des 3h (2h57'46).

Benjamin Feraud signe le meilleur marathon et monte sur la 3e marche du podium.

Élodie Davy aime la Gironde
Chez les féminines, seule une petite quarantaine de concurrentes (38) était au départ ce matin. Licenciée à St Paul les Dax Triathlon, Ariadna Vidal Borras a effectué une excellente natation en 56'29, soit seulement 2'38 de plus que le premier homme. À l'issue de cette première partie, l'écart avec la 2e Aurélie Larrousse (L'Union Triathlon 31) qui a nagé en 1h09'33 était déjà conséquent avec plus de 13', ainsi que sur la 3e Élodie Davy (Dromad Erdre) qui a pour sa part parcouru les 3,8 km en 1h10'43.

Ariadna Vidal Borras a longtemps mené la course féminine avant de se faire revoir dans la 3e boucle à vélo.

Cette large avant, Ariadna Vidal Borras a pu la conserver jusqu'à dans la troisième boucle de la partie cycliste, après le 120e km. L'athlète de Saint Paul les Dax Triathlon a dû laisser le leadership de la course à Élodie Davy (Dromad Erdre) qui a bouclé les 180 km du parcours en 5h07'56, signant le meilleur temps féminin.

La course à pied ne fut alors qu'une formalité pour la Nantaise. Avec un marathon en 3h29'15, elle s'impose sur le FrenchMan 2017 en 9h52'14, trois semaines après sa victoire au Tri'Events Médoc Atlantique (format Half Ironman) organisé à quelques kilomètres d'ici, à Lacanau (33). La deuxième marche du podium est occupée par Pauline Damiens (La Tribu 64) en 10h09'23 et auteure du meilleur marathon féminin (3h22'21). Sur la troisième s'installe Ariadna Vidal Borras (Saint Paul les Dax Triathlon) en 10h27'06 qui a craqué à pied (3h59'09).

Élodie Davy file la victoire.

Déclarations

Boris Dessenoix (1er H) :
« La natation s'est bien passée, je sors 4e de l'eau, mais avec une transition rapide, je suis parti devant à vélo, j'avais de super sensations. C'était parfait, les jambes étaient extraordinaires. En partant à pied aussi sur la première boucle, mais ensuite j'ai connu quelques soucis gastriques vers les 12e et 13e km. Après ça a été une lutte de folie. Je savais que Guillaume Belgy avait de l'expérience sur Longue Distance, je crois que jusqu'à 50 de la ligne, je n'étais même pas sûr de pouvoir gagner. »

Guillaume Belgy (2e H) :
« J'ai raté ma natation, mais bon, on sait que ce n'est pas mon point fort. Après, j'ai fait un bon vélo, le même que Boris je pense. C'est un parcours compliqué, oui, c'est plat, mais on est toujours en prise, il faut penser à relancer tout le temps pour ne pas perdre de vitesse. Le plat, ce n'est pas plus facile car on ne récupère jamais. À pied, je me suis dit que je devais faire ma course sans penser au classement, à la victoire ou au podium. Fallait surtout ne pas se désunir. Je lui ai repris un peu de temps dans la 3e boucle je crois, mais c'est simplement parce que Boris s'est arrêté au ravito... »

Benjamin Feraud (3e H) :
« Je suis parti un peu vite sur la course à pied, à près de 15 km/h, donc j'ai décidé ensuite de me caler à 14 km/h et finalement dans les derniers kilomètres, je suis descendu à 13 ou 13,5. Sur Ironman quand on perd 1,5 km/h sur le marathon, c'est qu'on ne craque pas trop. J'ai bien préparé cette course, je rêvais d'un podium depuis des mois, mais quand j'ai vu la start list, je me suis dis que cela allait être compliqué. Beaucoup ont craqué devant moi, cela m'a souri, mais c'est aussi ça la course. »

Élodie Davy (1re F) :
« Je sors 3e de l'eau puis je fais une belle remontée. Je partais avec un gros handicap, je ne nage pas vraiment droit apparemment... Et puis les sensations étaient bonnes à vélo sur un beau parcours. Et j'ai pu enchaîner sur la course à pied et maintenir mes adversaires à distance. »

Sur la finish line, l'organisateur et directeur de course Benjamin Sanson a fait le show, comme à son habitude.

TOP 10

Hommes

• 1. Dessenoix Boris (T.C.G 79 Parthenay), 8:37:06
• 2. Belgy Guillaume (T.C.G 79 Parthenay), 8:44:22
• 3. Feraud Benjamin (La Tribu 64), 8:50:00
• 4. Save Jérôme (L'Union Triathlon), 31 9:05:06
• 5. Faye Anthony (Girondins De Bordeaux), 9:07:46
• 6. Leray Christophe, 9:10:35
• 7. Delmas Vincent M (L'Union Triathlon), 31 9:11:21
• 8. Tardieu Nicolas (Sable Triathlon), 9:14:30
• 9. Benoit Jérôme (Évreux Ac Tri), 9:17:09
• 10. Beyne Anthony (Versailles Tri), 9:17:35

Femmes

• 1. Davy Elodie (Dromad'Erdre), 09:52:14
• 2. Damiens Pauline (La Tribu 64), 10:09:23
• 3. Vidal Borras Ariadna (Saint Paul Les Dax Triathlon), 10:27:06

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