Avec huit représentants, la délégation française s'était déplacée en masse sur la coupe continentale d'Agadir le week-end dernier.

Avec trois médailles, la moisson a été plus que fructueuse pour les Bleus.

Chez les garçons, ils sont deux à être montés sur la boîte : les Pisciacais Jérémy Quindos (2e) et Aurélien Jem (3e). Ils ont laissé le succès à l'Espagnol Genis Grau.

Côté féminin, Emmie Charayron s'est rachetée de ses malheurs de Funchal (5e après avoir hérité d'une pénalité de 10'') en décrochant une très belle médaille d'argent à seulement huit secondes de la Sud-Africaine Gilian Sanders.

Classements

Hommes

• 1 Genis Grau 1994 ESP 18 01:47:26 00:17:13 00:00:37 00:57:16 00:00:36 00:31:47
• 2 Jérémy Quindos 1991 FRA 12 01:47:35 00:17:11 00:00:38 00:57:19 00:00:32 00:31:57
• 3 Aurelien Jem 1996 FRA 30 01:47:43 00:17:29 00:00:38 00:56:56 00:00:40 00:32:03
• 4 Michele Sarzilla 1988 ITA 22 01:47:57 00:17:30 00:00:40 00:56:58 00:00:42 00:32:10
• 5 Alexandre Nobre 1994 POR 3 01:48:01 00:17:31 00:00:40 00:56:56 00:00:41 00:32:16

• 13 Sébastien Pascal 1996 FRA 23 01:49:49 00:18:48 00:00:35 00:57:39 00:00:38 00:32:12
• 14 Brice Gayant 1995 FRA 29 01:49:56 00:17:28 00:00:37 00:56:36 00:00:42 00:34:35
• 16 Leon Chevalier 1996 FRA 20 01:50:05 00:18:47 00:00:44 00:57:29 00:00:38 00:32:28
• 23 Charlie Mercier 1994 FRA 35 01:52:56 00:17:44 00:00:43 00:58:35 00:00:44 00:35:12

Femmes

• 1 Gillian Sanders 1981 RSA 41 02:03:11 00:19:18 00:00:40 01:05:25 00:00:47 00:37:02
• 2 Emmie Charayron 1990 FRA 43 02:03:19 00:19:18 00:00:40 01:05:26 00:00:44 00:37:13
• 3 Vera Vilaca 1998 POR 48 02:08:18 00:19:18 00:00:42 01:05:24 00:00:45 00:42:12
• 4 Ayami Taketomo 1985 JPN 45 02:10:13 00:19:27 00:00:42 01:09:39 00:00:48 00:39:39
• 5 Andreia Ferrum 1995 POR 42 02:10:49 00:19:29 00:01:00 01:09:20 00:00:45 00:40:17

8 Romane Pascal 2000 FRA 49 02:19:14 00:20:11 00:00:45 01:13:42 00:00:43 00:43:55

Photos : ITU

La der des ders. Ce week-end, la ville japonaise de Miyazaki accueillera l'ultime manche de coupe du monde de l'année. Pour info, la saison s'était ouverte le 11 février à Cape Town en Afrique du Sud.

Trois Français ont décidé de participer à ce baisser de rideau : Félix Duchampt, Aurélien Raphaël et Sandra Dodet.

Deux fois deuxième sur ce circuit en 2018 (à Chengdu en mai et à Tongyeong il y a quinze jours), Félix Duchampt aimerait bien finir l'année par une victoire.

Idem pour Aurélien Raphaël (3e à Astana) qui compte bien ajouter un deuxième succès en coupe du monde à son palmarès (NDLR : victoire à Chengdu en 2017).

La partie n'est pas gagnée d'avance car de sérieux clients se présentent face à eux. À commencer par le tombeur de Félix Duchampt à Tongyeong, le Suisse Max Studer, qui reste sur 4 victoires internationales consécutives.

Trois autres pays ont également de bonnes chances de décrocher la palme : le Mexique, l'Australie et la Russie.

Assez intermittents dans leurs résultats, les Mexicains Rodrigo Gonzalez (16e de la WTS d'Edmonton) et Crisanto Grajales (12e de la finale WTS de Gold Coast) réalisent de temps à autre des exploits.

Seront à surveiller de près aussi les Australien Ryan Bailie (10e de la WTS à Leeds) et Marcel Walkington (2e à Astana), ainsi que les frères russes Igor et Dmitry Polyanskiy, respectivement lauréats à Astana et à Karlovy Vary en 2018.

Côté féminin, Sandra Dodet, à l'instar de son petit ami Max Studer, est encore en pleine forme en cette fin de saison. Il y a quinze jours, la Française a terminé 2e à Tongyeong. Si elle l'emporte, la Pisciacaise enregistrera son 2e succès en coupe du monde de l'année après Astana en mai dernier.

Pour Sandra, le danger devrait venir des athlètes japonaises ou américaines.

Auteure de deux Top 10 (5e aux Bermudes et 10e à Leeds), la Nippone Yuko Takahashi a réalisé une superbe année en 2018. Un peu moins en verve cette saison, sa compatriote Ai Ueda semble connaître un regain de forme comme l'atteste sa récente victoire à Tongyeong devant... Sandra Dodet.

Côté américain également, les chances de victoire sont réelles. Lauréate à Anvers et 8e de la WTS d'Edmonton, Summer Cook est en droit de briguer le succès. Tout comme Chelsea Burns, 13e de la finale WTS à Gold Coast.

Même si elle a été un peu moins convaincante que les précédentes saisons, l'Australienne Charlotte McShane (9e de la WTS Yokokama) a les qualités intrinsèques pour mettre tout ce beau monde d'accord. Tout comme l'Ukrainienne Yuliya Yelistratova, récente lauréate à Salinas.

Format : 1 500-40-10

Départ des courses :

- femmes : 9h30 heure locale (1h30 heure française)

- hommes : 12h30 heure locale (4h30 heure locale)

Photo : Christophe Guiard

Chaque mois, Benoît Valque, notre spécialiste entraînement, livre quelques conseils aux débutants dans le magazine Triathlete. Voici ceux parus dans le numéro d'octobre.

Faut-il rejoindre des « clubs » hors triathlon ?

Nous ne parlons pas ici de clubs de natation, de cyclisme ou encore d’athlétisme. La mode pousse de plus en plus de sportifs de tous horizons vers les clubs de sport proposant du cross-fit ou du renforcement musculaire en tout genre ou encore les salles proposant des cours de spinning / biking. Si l’envie vous incite à pousser ces portes, faites le, à la condition que ces séances ne soient pas réalisées au détriment des trois disciplines de base. Auquel cas, ces activités permettront d’augmenter votre charge d’entraînement (en fréquence comme en volume). Par contre, assurez-vous que ces activités soient cohérentes par rapport à votre pratique. Par exemple, le renforcement musculaire ne devra pas viser l’augmentation du volume musculaire, mais plutôt l’endurance de force. En outre, méfiez vous de la fatigue occasionnée par une augmentation trop brutale de votre charge d’entraînement.

Strava : un bon outil, mais évitez le piège

Strava est une communauté à laquelle nombre de sportifs d’endurance ont adhéré. Seulement, il faut surtout en éviter les pièges. Si vous cherchez à vous comparer aux autres sur tel ou tel segment, vous risquez d’orienter votre entraînement vers une intensité non adaptée à votre expérience. Strava sera donc avant tout utile pour vous comparer à vous-même. Vous pourrez par exemple vérifier votre progression à vélo sur telle ou telle côte. Par contre, évitez de vous « challenger » à chaque sortie sur un parcours de référence, que ce soit à vélo ou en course à pied. Cette méthode ne vous permettra pas de progresser durablement.

La motivation automnale / hivernale

Il ne faut pas s’en cacher, nous allons basculer dans la période la plus complexe de l’année. D’une part la météo sera de moins en moins favorable au vélo et à la course à pied. D’autre part les prochains triathlons sont encore loin. Dès lors la motivation est plus compliquée à trouver qu’en pleine saison. Néanmoins, vous pouvez vous appuyer sur certains leviers. En voici quelques uns : l’accent sur le point faible, de manière à progresser significativement à l’échelle d’un triathlon / l’accent sur la qualité et non sur le volume au sein de vos séances d’entraînement / intégrer de nouvelles choses au sein de vos séances (des éducatifs en natation, de la force à vélo etc.) / l’étude des différents marqueurs de progression dans vos séances.

Distinguer l’entraînement et la remise en forme

Peut être êtes vous venu au triathlon par hasard, et sans une grande expérience dans les trois disciplines qui composent ce sport. Peut être étiez vous dans une optique de remise en forme avant de « basculer » vers une optique « entraînement ». Si tel est le cas, il faut donc également adapter votre pratique et votre matériel. Le vélo d’appartement, le vélo elliptique ou encore le stepper, par exemple, ne sont pas des outils qui vous permettront de vous entraîner convenablement à long terme. En effet, l’intensité est trop basse et l’impact sur votre condition physique est dès lors trop faible. Notez qu’il faut vous astreindre à une intensité correspondant à 60/65/70 % de votre Fréquence Cardiaque Maximale si vous souhaitez provoquer des adaptations, et donc une progression. En dessous de cette intensité, on parle plutôt de remise en forme …

Photo : Triathl'Aix

Le comité directeur du Triathl’Aix a acté la politique Elite du club pour la saison sportive 2019.

Le Triathl’Aix souhaite développer son engagement fort à travers les 2 axes suivants :

L’équipe Elite Longue Distance engagée sur les compétitions nationales, Internationales aux formats L, XL et XXL ainsi que les épreuves 70.3 Ironman et Ironman.

Le championnat de France des clubs de triathlon de D1 auquel le Triathl’Aix participera pour la première fois. La politique d’accompagnement pour la saison prochaine va s’orienter vers le soutien de cette équipe D1 avec l’arrivée de nouveaux jeunes athlètes prometteurs pour renforcer cette équipe.

Cette deuxième et nouvelle orientation a nécessité une organisation différente dans le soutien du club aux athlètes professionnels. Le comité directeur souhaite également communiquer les décisions suivantes pour la saison 2019 :

Denis Chevrot, Erwan Jacobi et Anthony Panier (Elites) continueront sous les couleurs du Triathl’Aix pour la prochaine saison.

Manon Genêt et Bertrand Billard (Elite) ne feront plus partie du club pour la saison 2019. Les noms des prochaines recrues de la future équipe D1 seront communiqués ultérieurement.

Source : communiqué de presse Triathl'Aix

Romain Guillaume sera l'un des favoris de l'Ironman de Malaisie qui aura lieu ce samedi à Langkawai. Son principal rival sera le Danois Jens Petersen Bach, 2e de l'Ironman d'Italie en 2017 et 34e du Mondial Ironman cette année.

Notre collaborateur Stéphane Decressac, qui participera à la course chez les groupes d'âges, a interviewé Romain Guillaume lors de la conférence de presse qui s'est effectuée aujourd'hui.

Quel bilan fais-tu à froid d’Hawaii ?

Comme je ne fais pas partie des super coureurs à pied, je ne pouvais prétendre qu'à une place entre 15/20. Les sensations étaient moyennes sur le retour vélo ou je n’étais plus dans le groupe leader. J’ai relâché un peu pour pouvoir accélérer à pied pendant 10 km pour tenter de revenir. En croisant les premiers, je me suis vite rendu compte que c’était impossible. J'ai fini la course tranquillement avec Cyril Viennot.

Qu'as-tu fait les semaines qui ont suivi Hawaii ?

Je suis resté 2 semaines sur l’île. J'ai alterné les jours de repos et les entraînements souples. Plutôt que de revenir en France, j'ai choisi de basculer sur l’île de Langkawi le 1er novembre pour participer à l’ironman que j’ai remporté en 2017. Ce sera ma 4ème participation. J’adore l’ambiance et les conditions de cette course.

Comment abordes-tu cet IM Malaisie, 1 mois seulement après Hawaii ?

Je suis dans une bonne condition physique. La course est devenue ouverte avec les forfaits de Cameron Wurf et de Fredrik Kroneborg.

Je suis confiant, dans l’effervescence d’avant-course mais j’ai un besoin rapide d’un break. Passer du temps à s’entraîner, voyager et quelquefois seul comme ici pour Langkawi, est usant. J'ai une grosse envie de revenir en France. Une bonne coupure de 3 semaines s’imposera pour moi avec une reprise en douceur en janvier.

En attendant, il y a encore cet Ironman. La course sera chaude et humide. Ce n’est pas la même course qu’à Kona où le soleil brûle plus. Mais l’humidité étouffante fait la différence. Je n'ai pas d'autre choix que d’essayer de m’imposer à nouveau samedi car sinon financièrement j’y perdrai !!! Le prize money n'est pas très important à LangkawI. Du coup, les athlètes pros préfèrent courir sur la courte distance à Phuket ou sur le circuit challenge sur les pays asiatiques.

J’ai préféré revenir ici pour ne pas prendre tout le décalage horaire d’un seul coup aussi : 12 h dans un sens ou 7 h dans l’autre!! Il me reste donc à réaliser un Ironman propre. Il me faudra effectuer un vélo solide pour avoir de l’avance à pied et gérer jusqu’à l’arrivée.

Chez les femmes, les favorites seront l'Allemande Mareen Hufe et la Britannique Paris Edwards.

Départ de la course : samedi 7h45 (3h45 heure française).

Photos : Christophe Guiard, texte : Olivier Berraud

Toumy Degham n'a pas pris sa revanche sur Cyril Viennot lors de la 10e édition de l'Indian Ocean Triathlon.

Lauréat des éditions 2015 et 2016, le champion de France militaire comptait bien reprendre le sceptre qu'il avait abandonné au Dolois l'an passé. Peine perdue.

Bien que n'ayant jamais lâché le morceau, le Tourangeau a été logiquement dominé par le Jurassien, qui, en fin stratège, a su gérer parfaitement sa course.

Le podium est complété par un grand habitué de l'épreuve, Laurent Jalabert, tout heureux et surpris à la fois de se retrouver sur la boîte.

Alors que la météo avait été plutôt mi-figue, mi-raisin cette semaine, c'est un grand soleil qui attendait les 200 concurrents du grand IOT, ce matin, sous les coups de 7h30. Une autre bonne nouvelle attendait les triathlètes : ils allaient pouvoir nager leurs 1 800 mètres dans les eaux translucides de l'Océan Indien sans trop de courant.

En natation, aucun de nos deux favoris n'avait pris l'ascendant sur l'autre.

C'est ensemble que les deux duettistes rejoignaient l'aire de transition, accompagnés d'un jeune Mauricien. Auteur d'une transition plus rapide, Cyril Viennot était le premier à s'élancer sur les 55 km cyclistes. Après quelques kilomètres de plat, le Dolois abordait toujours en position de leader la principale difficulté de la course, l'ascension de la côte de Chamarel, longue de 4 km avec des passages à 14 %.

Muni d'un vélo de route contrairement à son rival qui avait choisi un vélo de contre-la-montre, le tenant du titre se révéla plus à l'aise que son rival dans cette montée. C'est finalement avec une avance avoisinant la minute qu'il bascula au sommet.

Pas le temps d'admirer la magnifique vue sur le lagon pour nos deux champions, lancés dans une descente à tombeau ouvert.

L'écart ne bougera plus jusqu'à leur retour dans le parc à vélos. Tout restait donc à faire à l'amorce des 12 km pédestres, en trois boucles à l'ombre des palétuviers, au pied de la montagne du Morne, avec une partie finale sur une plage de sable fin.

A la grande joie de son fan club, le troisième homme à revenir de son périple cycliste était Laurent Jalabert, pointé à 14'45 du leader.

Le classement restera identique à l'arrivé. Cyril Viennot inscrivait donc pour la 2e fois son nom au palmarès de l'épreuve. Même s'il est toujours au top, le jurassien prépare déjà la relève...

Le Top 5 était complété par Geoffrey Prunier et Pierre-Loïc Viard.

Chez les femmes également, c'est également une ancienne lauréate qui l'a emporté, la Sud-Africaine Kirsten Schut (titrée en 2016 et 2e l'an passé), qui l'a emporté de bout en bout.

La Springbok n'a pas eu à forcer son talent pour s'imposer, reléguant la deuxième, la Dijonnaise Pauline Aigon à plus de treize minutes. Quant au bronze, il revient à Morgane Pajak Boulet.

A noter dans la catégorie V2, la belle 2e place de Nathalie Simon derrière la Réunionnaise Anne-Marie Nedellec.

Même si la majorité des concurrents à terminé assez éprouvée la course assez éprouvée, tous arboraient un sourire radieux. "Vous ne nous avez pas mentis, c'est bien le plus beau triathlon du monde", ont déclaré un grand nombre d'entre eux. Vous voulez des preuves, et bien regardez les photos qui suivent.

Les Top 5

Hommes

1 Cyril Viennot 2h41'08

2 Toumy Degham 2h42'46

3 Laurent Jalabert 3h00'58

4 Geoffrey Prunier 3h03'31

5 Pierre-Loïc Viard 3h10'21

Femmes

1 Kirsten Schut (Afs) 3h14'24

2 Pauline Aigon 3h27'43

3 Morgane Pajak Boulet 3h32'47

4 Pauline Avronsart 3h48'28

5 Nadège Guillemot 3h53'53

Pas de 2e titre consécutif pour Romain Guillaume. Lauréat l'an passé de l'Ironman de Malaisie, l'Embrunais a connu un jour sans lors de l'édition 2018 qui s'est déroulée samedi dernier. Victime de crampes dès la mi-vélo, le Jurassien a réussi malgré tout à poser le vélo en 2e position. Mais le marathon fut ensuite un long chemin de croix pour Romain, qui boucla son marathon en 6h45 (12h31'02 pour le chrono final) à la 9e position.

L'épreuve a été remportée par l'Ukrainien Daniil Sapunov devant le Japonais Kaito Tohara et la Suisse Urs Mueller. Côté féminin où aucune pro française n'était engagée, le tiercé gagnant était constitué de l'Allemande Mareen Hufe, de la Tchèque Simona Krivankova et de l'Italienne Federica De Nicola.

Dix-neuf groupes d'âges français ont franchi la ligne d'arrivée. Deux d'entre eux sont montés sur le podium : Rémy Strat (3e chez les 55-59 ans) et Nessim Kerkouri (2e chez les 18-24 ans).

Classements

Hommes

• 1 Sapunov, Daniil UKR 1 1 1 00:48:42 04:40:46 03:00:19 08:33:36 5000
• 2 Tohara, Kaito JPN 2 2 2 00:52:50 04:52:40 03:06:08 08:55:13 4740
• 3 Mueller, Urs CHE 3 3 3 00:52:43 04:53:37 03:18:59 09:09:11 4573

9 Guillaume, Romain FRA 9 196 228 00:48:39 04:52:57 06:45:19 12:31:02 2150

Femmes

1 Hufe, Mareen DEU 1 1 7 00:57:54 05:00:13 03:22:59 09:25:21 5000

2 Krivankova, SimonaCZE 2 2 22 01:05:29 05:22:21 03:23:09 09:55:35 4637

3 De Nicola, Federica ITA 3 3 29 01:00:27 05:14:52 03:38:07 09:57:28 4614

Les Français

Scratch Nom Prénom Nat Cat Gen Scra Nat Vélo Càp Temps final

• 23 Roux, Jean-Baptiste FRA 8 21 23 01:01:35 05:07:16 03:42:12 09:55:40 4634
• 37 De Bouillane, NicholasFRA 9 33 37 00:57:59 05:15:40 03:49:30 10:08:30 4474
• 75 Strat, Rémy FRA 3 68 75 01:08:43 05:39:01 03:59:57 10:53:49 4933
• 83 Loucheux, Antoine FRA 19 75 83 01:01:48 05:25:18 04:26:29 11:00:43 3854
• 85 Kerkouri, Nessim FRA 2 77 85 01:11:24 05:35:09 04:07:56 11:02:52 4848
• 94 Darde, Benjamin FRA 16 84 94 01:17:46 06:02:56 03:36:35 11:09:41 3740
• 96 Serou, Kevin FRA 17 85 96 01:09:06 05:25:12 04:29:53 11:12:30 3706
• 115 Picut, Arnaud FRA 8 99 115 01:07:16 05:46:54 04:22:24 11:28:35 4180
• 189 Vaudaux, Remi FRA 28 161 189 01:07:01 05:57:13 04:54:51 12:11:33 2997
• 211 Ringel, Steve FRA 37 182 211 01:05:00 06:45:47 04:22:15 12:21:46 2908
• 228 Guillaume, Romain FRA 9 196 228 00:48:39 04:52:57 06:45:19 12:31:02 2150
• 250 Henrion, Jerome FRA 46 214 250 01:14:29 06:45:16 04:23:34 12:43:04 2626
• 282 Peyrin, Fabrice FRA 46 243 282 01:13:53 06:20:01 05:09:53 12:54:23 2516
• 297 Decressac, StephaneFRA 49 255 297 01:11:12 06:04:13 05:31:25 12:57:36 2478
• 447 Fontaine, Gilles FRA 17 387 447 01:09:30 06:09:51 06:26:48 13:58:53 2713
• 455 Vellard, Thibault FRA 74 455 526 01:07:41 06:23:11 06:35:43 14:25:08 1394
• 602 Bernard, Guillaume FRA 107 523 602 01:29:24 07:13:21 05:39:37 14:51:27 1085
• 742 Lefranc, Christophe FRA 71 651 742 01:39:06 07:50:08 05:37:42 15:39:24 1171
• 790 Plantard, Alexis FRA 103 695 790 01:36:11 07:35:25 06:21:51 15:55:33 1000

Photos : Ironman

L'âge n'a pas de prise sur Eneko Llanos. À 41 ans, l'Espagnol a remporté l'Ironman d'Arizona le week-end dernier. Arrivé en 5e position seulement à 7'18 d'Andreas Dreitz à l'issue de la fin du vélo, le vice-champion du monde Ironman 2008 a attendu le 25e km avant de prendre les rênes de la course.

À l'arrivée, Llanos devance d'un peu plus de quatre minutes son compatriote Clemente Alonso McKernan. C'est loin d'être la première victoire Ironman pour l'Espagnol qui avait triomphé à Lanzarote en 2007, à Francfort en 2008 et 2013, au Texas en 2011, à Melbourne en 2013. Le podium est complété par l'Australien TJ Tollakson.

À noter la remarquable 5e place du Français Nicholas Granet, sorti par ailleurs en tête de l'eau. Deuxième pro tricolore au départ, Fred Limousin a terminé en 15e position.

La course de la lauréate féminine est assez voisine de celle du vainqueur masculin. Nanti d'un retard de 4'32 sur sa compatriote Meredith Kessler après la natation, Heather Jackson a refait une grande partie de son retard. À la fin du vélo, l'Américaine n'était plus qu'à 1'47 de la nouvelle leader, l'Australienne Carrie Lester. Il lui fallut 18 km pour effectuer la jonction et filer vers la victoire. Tandis que Carrie Lester conservait l'argent, le bronze revenait à la Canadienne Jen Annett, qui avait pourtant concédé plus de 11 minutes en natation. Aucune Française n'était engagée chez les pros.

Vous retrouverez ci-dessous le classement de tous les Français.

Classements

Femmes

• 1 Jackson, Heather USA 1 1 13 00:57:33 04:35:25 03:00:48 08:39:18
• 2 Lester, Carrie AUS 2 2 15 00:53:06 04:37:42 03:07:40 08:44:13
• 3 Annett, Jen CAN 3 3 20 01:03:49 04:35:13 03:07:35 08:51:29
• 4 Moench, Skye USA 4 4 25 00:57:07 04:41:30 03:14:17 08:58:28
• 5 Smith, Lesley USA 5 5 31 00:57:02 04:58:07 03:02:46 09:04:51

15 Limousin, Fred FRA 15 16 18 00:55:06 04:34:50 03:10:44 08:48:14

Hommes

• 1 Llanos, Eneko ESP 1 1 1 00:49:48 04:21:52 02:47:31 08:04:24
• 2 Alonso-Mckernan, Clemente ESP 2 2 2 00:49:52 04:21:18 02:51:14 08:08:41
• 3 Tollakson, Tj USA 3 3 3 00:51:53 04:14:38 02:58:16 08:09:53
• 4 Plese, David SVN 4 4 4 00:55:03 04:18:14 02:52:33 08:11:37
• 5 Granet, Nicholas FRA 5 5 5 00:49:42 04:24:37 02:54:37 08:15:46

Les Groupes d'âges français

104 Balestra, Christophe FRA 11 92 104 01:03:32 05:11:00 03:33:07 09:59:47

353 Cerezo Fittipaldi, Catherine FRA 67 353 1501 01:29:27 07:07:02 05:34:21 14:23:14

531 Balestra, Christelle FRA 11 89 531 01:16:40 05:48:41 04:32:25 11:55:08

633 Arrieta, Alberto FRA 96 523 633 01:31:41 05:48:47 04:32:07 12:16:18

717 Lesaffre, Philippe FRA 111 587 717 01:24:04 06:00:19 04:25:15 12:28:26

973 Griffon, Emmanual FRA 94 782 973 01:26:35 06:31:20 04:38:52 13:05:24

En photo : Mirinda Carfrae et Tim O'Donnell (Ironman)

Les deux derniers de l'année. Ce week-end, Mar del Plata et Busselton accueilleront les ultimes épreuves Ironman de 2018.

Le plateau s'annonce beaucoup plus relevé pour l'épreuve argentine dont ce sera la deuxième édition.

Chez les hommes, trois athlètes ayant terminé dans le Top 10 du Mondial Ironman seront au départ : les Américains Tim O'Donnell (4e) et Andy Potts (8e) ainsi que l'Autrichien Michael Weiss (10e). Face à eux, on retrouvera l'Espagnol Eneko Llanos (récent lauréat en Arizona) et deux autres Américains Matt Hanson (vainqueur de l'Ironman du Texas) et Matt Chrabot (2e du récent Challenge Forte).

Côté féminin également, le plateau est royal. Pour preuve, 4 filles apparaissant dans les onze premières du Mondial Ironman seront de la partie : les Australienne Mirinda Carfrae (5e) et Sarah Crowley (6e), la Canadienne Angela Neath (8e) et l'Américaine Sarah Pampiano (11e).

Aucun pro tricolore tricolore n'est engagé. À noter toutefois la participation de Laurent Jalabert chez les groupes d'âges.

Départ de la course : dimanche 2 décembre à 6 h (10 h heure française)

En Australie, l'attraction de la course, qui fêtera sa 15e édition, sera Terenzo Bozzone, qui vient de faire un retour victorieux lors de l'Ironman 70.3 de Sydney neuf mois après son grave accident à vélo. Le Néo-Zélandais, qui a remporté les deux dernières éditions, compte bien réaliser le hat-trick.

Un autre ancien vainqueur de la course sera au départ : l'Australien Luke McKenzie, qui vient de prouver sa forme en triomphant lors du Challenge Taiwan.

Devraient être également redoutables pour le podium l'Australien Cameron Wurf et le Sud-Africain James Cunnama, respectivement 9e et 17e du Mondial Ironman.

Chez les femmes, on s'attend à un match à trois entre l'Allemande Mareen Hufe (2e en 2014, 2015 et 2017 et 13e à Hawaii), la Suissesse Caroline Steffen et l'Américaine Beth McKenzie (3e du récent Challenge Taïwan).

Aucun pro tricolore ne sera au départ d'une épreuve qui leur a souvent réussi : succès de Patrick Vernay en 2007 et 2009, Jérémy Jurkiewicz en 2013 et Denis Chevrot en 2014 (2e en 2015).

Départ de la course : dimanche 2 décembre 6 h 15 (samedi 1er décembre à 23h15 heure française).

Photos : Ironman

Victoire de Kristian Blummenfelt devant Gustav Iden et Casper Stornes. Le tiercé gagnant de l'Ironman 70.3 de Bahrein, qui s'est déroulé ce week-end, présente deux particularités. D'une part, il n'est composé que de Norvégiens. D'autre part, il est identique à celui de... la WTS des Bermudes du 28 avril dernier, dans le désordre toutefois.

Comme aux Bermudes, le trio scandinave a fait la différence à vélo, rejoignant T2 avec une minute d'avance sur le Britannique Adam Bowden et 4'30 sur un groupe comprenant notamment le Sud-Africain Matt Trautman, l'Allemand Andreas Raelert et le Français Yvan Jarrige.

La course à pied valut un superbe spectacle au public présent. Ce n'est, en effet, à deux kilomètres du but que la décision s'est faite. Ce fut le moment choisi par par Kristian Blummenfelt pour lâcher Gustav Iden. Le Norvégien pouvait filer vers un 2e titre consécutif à Bahrein et vers... un nouveau record du monde sur la distance (3h29'04). Courageux en diable, Gustav Iden est arrivé seulement 21 secondes derrière son compatriote. Quant à Stornes, il conservait facilement le bronze.

Le premier Français, Yvan Jarrige termine 8e. Quatre autres tricolores figurent dans le Top 20 : Guillaume Dorée (11e), Maxime Bargetto (13e), Alexandre Blain (15e) et Nicolas Hemet (19e).

Chez les femmes également, la course a été passionnante. Nantie d'une avance de 2'31 sur l'Australienne Ellie Salthouse et 3'49 sur sa compatriote Sarah Lewis, Holly Lawrence a dû batailler ferme pour contenir le résultat de cette dernière. La Britannique gardait toutefois l'avantage sur la ligne d'arrivée pour 53 secondes.

Elle remportait par la même occasion l'épreuve pour la 2e année consécutive. Seule pro française engagée, Jeanne Collonge termine 6e.

Côté groupes d'âges, 6 Bleus sont montés sur le podium de leur catégorie : Nicolas Hemet (1er 40-40 ans), Mathilde Ansoborlo (1er 25-29 ans), Valérie Sinko (1er 55-59 ans), Thierry Lebeau (2e 60-64 ans), Carla Dahan (2e 18-24 ans), Laurent Romano (3e 50-54 ans).

Classements

Hommes

• 1 Blummenfelt, Kristian NOR 1 1 1 00:21:36 01:56:52 01:06:57 03:29:04
• 2 Iden, Gustav NOR 2 2 2 00:22:03 01:56:36 01:07:13 03:29:25
• 3 Stornes, Casper NOR 3 3 3 00:21:30 01:56:31 01:11:14 03:33:31
• 4 Bowden, Adam GBR 4 4 4 00:21:00 01:58:24 01:11:21 03:35:03
• 5 Trautman, Matt ZAF 5 5 5 00:22:48 01:59:56 01:12:27 03:39:21
• 6 Raelert, Andreas DEU 6 6 6 00:21:36 02:01:21 01:12:56 03:40:01
• 7 Kubo, Ondrej SVK 7 7 7 00:22:53 01:59:51 01:16:09 03:42:59
• 8 Jarrige, Yvan FRA 8 8 8 00:21:35 02:01:28 01:16:22 03:43:09
• 9 Sowinski, Milosz POL 9 9 9 00:21:51 02:01:06 01:18:33 03:45:27
• 10 Watson, Eric BHR 10 10 10 00:20:58 02:07:02 01:16:39 03:48:44

• 11 Dorée, Guillaume FRA 11 11 11 00:22:49 02:05:10 01:18:24 03:50:29
• 13 Bargetto, Maxime FRA 13 13 13 00:22:56 02:09:30 01:16:27 03:53:12
• 15 Blain, Alexandre FRA 15 18 21 00:27:19 02:05:55 01:28:43 04:06:44

• 19 Hemet, Nicolas FRA 1 17 19 00:25:44 02:07:21 01:26:50 04:05:34
• 21 Blain, Alexandre FRA 15 18 21 00:27:19 02:05:55 01:28:43 04:06:44
• 46 Bernou, Jérôme FRA 11 41 46 00:29:39 02:12:18 01:27:37 04:15:22
• 63 cormier, Renaud FRA 4 57 63 00:28:18 02:12:43 01:34:28 04:21:08
• 75 Cuyaubere, Geoffrey FRA 21 69 75 00:27:59 02:18:45 01:31:48 04:24:29
• 77 Lange, Sébastien FRA 7 71 77 00:31:16 02:12:49 01:35:11 04:25:21
• 84 Orlandi, Kevin FRA 25 78 84 00:27:35 02:12:01 01:43:20 04:28:16
• 85 Jules, Thomas FRA 8 79 85 00:27:32 02:19:34 01:34:55 04:28:22
• 108 Fafournoux, EmmanuelFRA 10 101 108 00:31:18 02:20:23 01:34:20 04:32:30
• 114 Preaux, Frédéric FRA 13 106 114 00:33:42 02:22:20 01:28:18 04:33:41
• 117 Sargis, Christophe FRA 14 109 117 00:27:16 02:20:40 01:40:48 04:34:30
• 118 Pascal, Matthieu FRA 20 110 118 00:29:19 02:20:10 01:37:39 04:34:35
• 125 Bernou, Damien FRA 21 116 125 00:29:32 02:21:53 01:38:41 04:36:24
• 126 Hessler, Kurt FRA 15 117 126 00:31:01 02:19:08 01:39:23 04:36:36
• 138 Romano, Laurent FRA 3 128 138 00:31:30 02:13:33 01:48:19 04:39:02
• 155 Legendre, Damien FRA 33 144 155 00:39:11 02:23:01 01:34:12 04:43:12
• 167 Sarhdaoui, Hussein FRA 21 156 167 00:29:00 02:28:04 01:42:22 04:44:48
• 169 Salmon, Vincent FRA 22 158 169 00:35:47 02:22:19 01:40:23 04:45:04
• 178 Provost, Pierre-Yves FRA 24 165 178 00:29:41 02:24:17 01:46:32 04:46:25
• 179 Jourdain, Flavien FRA 29 166 179 00:31:54 02:27:25 01:41:51 04:46:28
• 190 Devere, Charles FRA 27 175 190 00:32:21 02:26:38 01:42:37 04:48:49
• 201 Thomas, Even FRA 6 185 201 00:34:51 02:21:41 01:46:31 04:50:09
• 203 Hobeika, ChristopheFRA 21 187 203 00:31:23 02:19:48 01:52:57 04:50:22
• 212 Gallot, Simon FRA 23 196 212 00:27:16 02:16:52 02:01:08 04:51:16
• 216 Fonquernie, GuillaumeFRA 31 200 216 00:32:31 02:23:46 01:48:49 04:51:54
• 255 Czorny, Nicolas FRA 41 232 255 00:30:20 02:24:54 01:57:28 05:02:03
• 259 Khadiri yazami, Nabil FRA 42 234 259 00:27:56 02:33:21 01:54:25 05:02:45
• 265 Barbier, Benjamin FRA 44 239 265 00:35:11 02:28:28 01:53:25 05:04:06
• 299 Crassier, Denis FRA 42 270 299 00:38:26 02:26:37 01:57:08 05:09:45
• 347 Montazeau, Etienne FRA 48 313 347 00:29:42 02:42:28 01:58:56 05:19:12
• 414 Dufour, Pascal FRA 52 362 414 00:37:37 02:34:33 02:08:42 05:29:44
• 427 Lebeau, Thierry FRA 2 372 427 00:35:23 02:38:20 02:08:27 05:32:08
• 450 Ferreira, Sebastien FRA 56 389 450 00:35:39 02:38:01 02:13:37 05:36:23
• 491 Grolimund, BenjaminFRA 71 427 491 00:36:49 02:37:14 02:23:36 05:44:13
• 502 Espinasse, Guillaume FRA 52 436 502 00:39:57 02:49:21 02:08:03 05:46:53
• 517 Deydier, Clement FRA 77 449 517 00:43:12 02:52:58 01:58:27 05:49:42
• 536 Cornee, Patrice FRA 70 466 536 00:37:19 02:42:59 02:21:10 05:52:43
• 630 Moreau, Tristan FRA 104 542 630 00:48:58 02:58:37 02:05:57 06:14:35
• 709 Moukarzel, Badih FRA 56 608 709 00:41:46 02:55:30 02:40:26 06:32:21

Femmes

• 1 Lawrence, Holly GBR 1 1 15 00:22:10 02:10:43 01:21:54 03:59:20
• 2 Lewis, Sarah GBR 2 2 16 00:24:28 02:12:14 01:18:40 04:00:13
• 3 Salthouse, Ellie AUS 3 3 20 00:23:14 02:12:15 01:26:36 04:06:25
• 4 Sanjana, Frankie GBR 4 4 33 00:26:41 02:13:46 01:26:19 04:11:45
• 5 Watkinson, Annah ZAF 5 5 39 00:25:43 02:18:36 01:24:00 04:13:17

6 Collonge, Jeanne FRA 6 6 50 00:25:42 02:18:48 01:27:05 04:16:38

• 132 Dahan, Carla FRA 2 10 132 00:27:35 02:29:22 01:35:23 04:37:36
• 150 Ansoborlo, MathildeFRA 1 11 150 00:28:50 02:32:50 01:34:56 04:41:56
• 267 Sinko, Valérie FRA 1 27 267 00:34:15 02:37:46 01:42:04 05:04:13
• 282 Fauck, Lucie FRA 6 29 282 00:34:16 02:36:57 01:48:45 05:06:25
• 388 Raudrant, Juliette FRA 9 44 388 00:41:29 02:53:05 01:42:57 05:26:12
• 423 Emaure, Pauline FRA 15 55 423 00:40:42 02:39:15 02:04:03 05:31:40
• 440 Masson, Solene FRA 10 60 440 00:40:34 02:55:42 01:50:19 05:34:31
• 643 Roubille, Mathilde FRA 13 89 643 00:40:31 03:08:48 02:19:49 06:18:01

Photo : Ironman

Ironman vient d'annoncer que c'est la ville Danoise d'Elsinore qui accueillera, le 23 juin prochain, les championnats d'Europe Ironman 70.3.

L'édition 2018 avait accueilli de jolis plateaux. Chez les hommes, l'épreuve avait été remportée par l'Américain Rodolphe Von Berg devant le Britannique Adam Bowden, et le Belge Bart Aernouts.

Côté féminin, le tiercé gagnant était composé de l'Australienne Melissa Hauschildt, la Danoise Helle Frederiksen et la Suédoise Sara Svensk.

Les concurrents démarreront par 1,9 km de natation, à proximité du terminal des ferries. Ils enchaîneront par 90 km de vélo dans la campagne d'Elsinore.

La course se terminera par 21,1 km pédestres. L'arche d'arrivée sera installée à côté du château de Kronborg, l'un des hauts lieux d'Elsinore.

Plus d'infos et inscriptions : http://eu.ironman.com/triathlon/events/emea/ironman-70.3/elsinore

Photo : Prom' Classic

La traditionnelle Prom'Classic s'est déroulée ce dimanche à Nice. De nombreux triathlètes ont participé à l'épreuve azuréenne. Les meilleurs d'entre eux ont été Raphaël Montoya (3e en 29'38) et Anne Tabarant (4e en 34'56.

Vous trouverez ci-dessous le classement des meilleurs triathlètes.

1 00:28:59 CHAHDI HASSAN M SEH ADIDAS RUNNERS PARIS

• 3 00:29:38 MONTOYA RAPHAEL SEH S/L AC VALBONNE
• 8 00:29:46 VALENTI STEPHANE M1H AMSL FREJUS ATHLETISME
• 12 00:29:57 GUERBEUR NATHAN SEH
• 23 00:30:31 BLANC JÉRÔME SEH SCO STE-MARGUERITE MARSEILLE
• 25 00:30:41 BERLAND ARTHUR ESH AMSL FREJUS ATHLETISME
• 35 00:31:08 ANDRE THOMAS JUH
• 38 00:31:14 PIERRE BORIS JUH AMSL FREJUS ATHLETISME
• 40 00:31:16 PASSEMARD BAPTISTE JUH
• 43 00:31:27 DUPONT CARL SEH GIRONDINS DE BORDEAUX TRIATHLON
• 47 00:31:31 JACOBI ERWAN SEH
• 49 00:31:32 GEORGENTHUM PAUL JUH AMSL FREJUS ATHLETISME
• 63 00:31:54 HAY GUILLAUME JUH
• 71 00:31:59 STEINACKRE MORGAN SEH Team Ekoi
• 72 00:32:00 LEGOUT ANTOINE ESH TRIATHLON CLUB LIEVIN
• 91 00:32:43 POUSSON JULIEN SEH AMSL FREJUS ATHLETISME
• 138 00:33:47 LALA LORIS CAH AMSL FREJUS ATHLETISME
• 158 00:34:11 HANQUINQUANT ALEXIS SEH Rouen triathlon
• 160 00:34:14 FERNANDEZ REMI CAH AMSL FREJUS ATHLETISME
• 165 00:34:17 FERNANDEZ LEO CAH AMSL FREJUS ATHLETISME
• 170 00:34:18 BECKER NICOLAS SEH BENOIT Z TEAM
• 171 00:34:19 GRANDJEAN ARNAUD SEH

Femmes

84 (1re femme) 00:32:35 CLAUDE BOXBERGER OPHELIE SEF Montbeliard Belfort Athle

• 215 (4e femme) 00:34:56 TABARANT ANNE SEF Team EKOÏ
• 296 (10e femme) 00:36:24 THEBAULT LOUISE SEF
• 379 (18e femme) 00:37:19 LANDRON PAULINE ESF AJ BLOIS-ONZAIN
• 404 (19e femme) 00:37:35 FULLAGAR JESSICA JUF
• 462 (23e femme) 00:38:11 BERLAND LOU CAF AMSL FREJUS ATHLETISME

Photo: Guy Breton, St Raphaël Triathlon

Un an après avoir été relancé par le club de Saint-Raphaël, le Triathlon de la Corniche d’Or fera le 12 mai prochain son grand retour dans le coeur de la Ville, et notamment dans les jardins Bonaparte. Car si le triathlon de la Corniche d’Or a figuré au milieu des années 80 parmi les dates incontournables du triathlon français, il avait dû s’exiler quelque temps du côté d’Agay, puis s’interrompre pendant 5 ans, faute d’organisateur. Grâce au club raphaëlois et au soutien de la Mairie de Saint-Raphaël, l’épreuve revient donc dans son berceau d’origine. « Le site d’Agay a rapidement montré ses limites en termes d’infrastructures, note Denis Mortier, président du club organisateur. Nous avons donc demandé l’accord de la mairie de Saint-Raphaël qui a rapidement soutenu le projet car elle souhaite de nouveau que des grands événements s’installent en ville. Nous remercions la Municipalité et le service des sports qui nous apportent toute l’aide nécessaire ».

Le site: Le triathlon de la Corniche d’Or se déroulera dans un cadre magnifique, avec un parc à vélos tout en longueur, façon Grand Prix, sur la Promenade René Coty. Le départ de l’épreuve sera donné de la plage du Veillat et l’arrivée sera jugée quelques dizaines de mètres plus loin, dans les jardins Bonaparte, où seront également disposés les espaces partenaires. Ce nouveau site a permis d’augmenter la capacité d’accueil des deux parcours à 400 concurrents chacun, soit un total de 800 concurrents.

Les parcours: Le triathlon de la Corniche d’Or propose deux parcours : - Un parcours S (750m de natation / 20km de cyclisme / 2,6km de course à pied), dont - Un parcours M (1200m de natation / 40km de cyclisme / 10km de course à pied), dont la natation se fera en deux boucles, avec une sortie à l’Australienne. Le tracé cycliste rejoindra comme l’an dernier le massif de l’Estérel via le Rocher de Saint- Barthélémy, avant de redescendre par le Cap Rou et de revenir vers Saint-Raphaël par le bord de mer. Quant à la course à pied, elle a été largement simplifiée par rapport à 2018, avec un parcours plat et là aussi presque intégralement en bord de mer.

le départ sera donné sur la plage du Veillat. Le parcours vélo emmènera les triathlètes jusqu’à Agay, où ils effectueront un demi tour pour revenir par le même chemin. La course à pied se fera intégralement en bord de mer.

Le parcours S support de la D3 régionale: Le club de Saint-Raphaël s’est porté volontaire auprès de la Ligue Provence-Alpes - Côte d’Azur de triathlon pour accueillir une manche du circuit de Division 3. Ainsi, le parcours S sera support de la deuxième étape de D3 dans un format classique, sans drafting. Une vingtaine d’équipe masculines et une dizaines d’équipes féminines issues des différents clubs de la région devraient s’y engager. Bien que repêché en D2 du championnat de France, le club présentera une équipe compétitive sur la D3, avec le secret espoir de décrocher la première place « à domicile ».

Les inscriptions sont ouvertes depuis le 1er janvier 2019 sur:

https://eventicom.fr/index.php/evenements/detail/Saint-Raphael-Triathlon-de-la-corinche-dOr-127

Photo : Christophe Guiard

Comme chaque mois, Benoît Valque, notre spécialiste entraînement a prodigué quelques conseils aux débutants dans le numéro de décembre. Les voici :

Le bon usage du home trainer

Si vous souhaitez maintenir une régularité dans votre entraînement à vélo, ces prochaines semaines, le home trainer va constituer un passage obligé. Vous pouvez ainsi pédaler le matin avant de partir au travail, le soir après votre journée, le week-end en cas de mauvais temps. De plus, contrairement à d’autres méthodes (vélo d’appartement, spinning, biking), vous maintenez le contact avec votre vélo, et votre position. Seulement, monter sur le home trainer pour tourner les jambes durant 30 minutes n’aura qu’un impact très limité sur votre condition physique. Le home trainer constitue une porte d’entrée privilégiée vers le travail qualitatif à vélo.

Voici quatre qualités que vous pouvez travailler aisément :

- la vélocité, en intégrant 5 puis 6, 8, 10, 12’ (au fil des séances) sur un petit développement, en tournant les jambes plus rapidement qu’à l’accoutumée - la force, en intégrant 5 puis 6, 8, 10, 12’ sur un gros développement, avec une basse cadence de pédalage (surbraquet) - le rythme, avec 5, puis 6, 8, 10, 12’ à un rythme plus élevé qu’à l’accoutumée - la PMA avec les traditionnelles séries de 30’’ vite / 30’’ souple, ou 1’/1’ ou 2’/2’ etc.

D’une manière générale, veillez à conserver sur le home trainer la même intensité que sur la route. En effet, il n’y a pas de raisons physiologiques à ce que votre fréquence cardiaque soit plus basse sur home trainer que sur la route.

Le renforcement musculaire

Beaucoup de sportifs d’endurance pensent encore que le renforcement musculaire ne doit s’opérer que l’hiver et qu’il peut se substituer à la discipline pratiquée. Or, le renforcement musculaire intervient en complément de votre entraînement traditionnel, et idéalement toute l’année. Néanmoins, ne cherchez pas à consacrer une séance hebdomadaire à cette pratique. Il est préférable d’intégrez 10’ avant chaque séance de natation, de vélo ou de course à pied. Et là encore, rien de complexe : concentrez vous sur les mouvements de base : le gainage (appui sur les coudes et les pieds, corps parallèle au sol), les abdominaux, les pompes, les squats (flexion de jambeWXs) et les fentes avant. Même sans charges additionnelles, ces mouvements peuvent vous apporter si vous les réalisez assez souvent.

Fréquence cardiaque et zones de fréquence cardiaque

Outil incontournable ces vingt dernières années, le « cardio » est de moins en moins populaire. Et pour cause : on sait aujourd’hui qu’il ne s’agit pas d’un moyen fiable pour contrôler l’intensité de l’effort produit. En effet, au-delà de ses approximations (votre fréquence cardiaque dépend de la digestion, de l’hydratation, de la température, du stress etc.) l’utilisation du cardio est conditionné à la connaissance de la FCMax. Or, trop de contre-vérités circulent encore sur la FCMAX qui, rappelons le n’est pas corrélée à l’âge. Si ce paramètre physiologique évolue à la baisse au fil des années, il est important de rappeler que certains professionnels ne dépassent pas 175bpm à la trentaine quand certains sportifs montent à 180 voire 190bpm à 50, voire 60 ans. À moins de disposer d’un test à l’effort, concentrez-vous donc préférentiellement sur vos sensations. En endurance, par exemple, vous ne devez pas être essoufflé.

La motivation

Vous éprouvez les pires difficultés à vous entraîner de manière régulière en raison du mauvais temps et de l’approche des fêtes de fin d’année ? Nous vous invitons alors à méditer sur le dicton suivant : « plus on s’entraîne, plus on a envie de s’entraîner, moins on s’entraîne, moins on a envie de s’entraîner ». C’est le principe du cercle vertueux et du cercle vicieux. Dans le premier cas, l’enchaînement des séances d’entraînement assure une production d’endorphine et renforce les bonnes sensations. Dans le second cas, l’inactivité engendre une démotivation, par crainte des mauvaises sensations et en raison de l’installation dans un certain confort. La natation, le home trainer, voire le tapis de course, constituent des alternatives plus qu’intéressantes en cette période. N’oubliez pas que la régularité est essentielle pour ne pas perdre vos acquis qui, par définition, sont encore fragiles car vous n’avez pas (pas encore !) de nombreuses années de pratique derrière vous.

Photos : Christophe Guiard et Thierry Deketelaere

Vous avez été des milliers à avoir participé à l'élection des triathlètes de l'année 2018.

Comme l'an passé, vous avez choisi d'attribuer les titres d'athlètes de l'année (toutes catégories confondues) à Vincent Luis et à Cassandre Beaugrand. Voici les suffrages obtenus par chacun des lauréats.

Hommes

Vincent Luis : 74 %

Yohan Le Berre : 15 %

Alexis Hanquinquant : 11 %

Femmes

Cassandre Beaugrand : 69 %

Manon Genêt : 18 %

Pauline Landron : 13 %

Tous les jours, nous vous dévoilerons les gagnants des autres catégories. Demain, vous saurez tout sur les lauréats des catégories triathlon (Courte et Longue Distance) et duathlon (Courte et Longue Distance).

Les résultats complets sont publiés dans le janvier-février de Triathlete (avec le calendrier des courses 2019) présent dès demain chez votre kiosquier préféré.

Photos : Getty, Thierry Deketelaere et Christophe Guiard

Le palmarès de l'Ironman 70.3 Dubai, qui aura lieu ce vendredi, regorge de noms de champions. Tour à tour, Daniela Ryf (2 fois), Jan Frodeno, Javier Gomez et Alistair Brownlee ont ainsi franchi la ligne d'arrivée en grands vainqueurs. Aucun de ces athlètes ne sera présent pour l'édition 2018.

Présent dans la start-list initiale, Alistair Brownlee a finalement préféré décliner la lutte. Du coup, le statut de favori de la course sera porté par Kristian Blummenfelt. Cinquième de la série championnat du monde l'an passé, le Norvégien brille également à l'occasion sur le circuit Ironman 70.3. En décembre dernier, lors son succès lors de l'Ironman 70.3 Bahrein, le Scandinave a établi un nouveau record du monde sur la distance (3h29'04). Lors de cette même course, il avait devancé notamment le Britannique Adam Bowden (4e), qui avait eu un excellent comportement lors du Mondial Ironman 70.3 (7e) quelques semaines auparavant.

Les autres candidats au podium seront le Suédois Patrik Nilsson (3e de l'IM d'Allemagne et 8e du Mondial Ironman en 2017) et le Suisse Ronnie Schildknecht (neuf fois lauréat de l'Ironman de son pays et 8e de cette même course l'an passé).

Six pros français seront au départ de cette course : Arnaud Guilloux (12e de l'Euro IM 70.3 l'an passé), Quentin Kurk Boucau (13e chez les groupes d'âges à Hawaii avec le meilleur temps vélo en octobre dernier), Vincent Morizot (14e du 70.3 de Kraichgau l'an passé), Sébastien Fraysse (champion de France 2018), Maxime Sauve et Guillaume Dorée. Les quatre premiers cités ont les moyens de se hisser dans le Top 10.

Côté féminin, il est probable que le podium féminin soit identique à celui de l'an passé. Lauréate l'an passé, Anne Haug devrait une nouvelle fois dominer ses deux dauphines la Britannique Sarah Lewis (2e du championnat d'Europe LD ITU) et l'Américaine Angela Naeth (8e du Mondial Ironman). Troisième des deux Mondiaux Ironman (70.3 et Ironman), l'Allemande semble un cran au-dessus de ses rivales.

Aucune pro tricolore n'est engagée sur cette course.

Le départ de la course sera donné de la plage de Jumeirah. Les concurrents auront 1,9 km de natation, 90 km vélo et 21,1 km de course à pied à effectuer.

Départ de la course : 7 h (4 h heure française pour les pros hommes) et 7h03 (4h03 pour les pros femmes). Il

Photos : Christophe Guiard, Thierry Deketelaere et ITU

Vous avez été des milliers à avoir participé à l'élection triathlètes de l'année.

Après les athlètes de l'année, nous vous communiquons aujourd'hui les lauréats des rubriques triathlon Courte et Longue Distance et duathlon Courte et Longue Distance.

TRIATHLON COURTE DISTANCE

Hommes

Vincent Luis : 73 %

• Pierre Le Corre : 17 %
• Léo Bergère : 10 %

Femmes

Cassandre Beaugrand : 80 %

• Léonie Périault : 15 %
• Sandra Dodet : 5 %

TRIATHLON LONGUE DISTANCE

Hommes

Tom Lecomte : 45 %

• Antony Costes : 29 %
• Cyril Viennot : 26 %

Femmes

Manon Genêt : 54 %

• Charlotte Morel 31 %
• Céline Bousrez :15 %

DUATHLON COURTE DISTANCE

Hommes

* Yohan Le Berre : 68 %

• Benjamin Choquert : 25 %
• Benoît Nicolas : 7 %

Femmes

* Sandra Levenez : 64 %

• Marion Legrand : 25 %
• Garance Blaut : 11 %

DUATHLON LONGUE DISTANCE

Hommes

Gaël Le Bellec : 55 %

• Tom Lecomte : 38 %
• Yannick Cadalen : 7 %

Femmes

Céline Bousrez : 76 %

• Anaïs Robin : 15 %
• Laurence Buffet Senelle : 9 %

Demain vous connaîtrez les lauréats des rubriques suivantes : révélation de l'année et paratriathlon.

Les résultats complets sont publiés dans le numéro de janvier de Triathlete présent dès aujourd'hui chez votre kiosquier préféré.

Photos : Ironman

Les grands favoris ont déçu. Donnés gagnants par la grande majorité des bookmakers, Kristian Blummenfelt et Anne Haug n'ont pas été mesure d'inscrire leur nom au palmarès de l'Ironman 70.3 Dubai qui s'est déroulé ce matin. Victimes de crampes dès le début du vélo, le Norvégien n'a même pas fini l'épreuve. Quant à l'Allemande, elle a été nettement dominée par la Britannique Holly Lawrence, devant se contenter de la 2e place. Belle surprise du côté Bleu avec la remarquable 3e place de Sébastien Fraysse.

Le champion de France Longue Longue Distance a été l'un d'un des grands animateurs de la course. Sorti de l'eau dans le groupe de tête comprenant tous les favoris, Sébastien a pris très vite les commandes de l'épreuve. Le Versaillais restera leader une grande partie du vélo avant de se faire reprendre par le groupe des favoris (excepté Blummenfelt qui avait été contraint de jeter l'éponge).

À pied, Adam Bowden n'a fait qu'une bouchée de ses rivaux, s'imposant avec près de deux minutes d'avance sur le Suédois Patrik Nilsson et sept sur Sébastien Fraysse.

Reconverti au Long depuis l'an passé, le Britannique, qui avait fait une belle carrière sur le Court (nombreux Top 10 sur WTS), avait obtenu une belle 7e place des derniers Mondiaux Ironman 70.3.

Outre Sébastien Fraysse, deux autres Français ont réalisé une belle prestation en se hissant dans le Top 10 : Arnaud Guilloux (8e) et Guillaume Dorée (10e).

De leur côté, Vincent Morizot et Quentin Kurk Boucau, ont terminé respectivement 14e et 26e.

Chez les femmes, Holly Lawrence l'a emporté à la manière des forts, de bout en bout. Sortie de l'eau avec 1'38 d'avance sur sa compatriote Fenella Langridge et 2'21 sur l'Allemande Anne Haug, la Britannique a accru son avance à vélo la portant à près de six minutes. Anne Haug était désormais sa première poursuivante.

Malgré tous ses efforts, la médaillé de bronze des derniers Mondiaux Ironman et Ironman 70.3 ne sera pas en mesure de vraiment inquiéter la leader, s'inclinant pour un peu moins de deux minutes. Le podium était complété par une autre Britannique Sarah Lewis. Il était donc identique à celui de l'an passé mais dans un ordre différent (l'an passé, Haug avait triomphé devant Lewis et Lawrence).

Classements

Hommes

• 1 3:40:11 Adam Bowden
• 2 3:42:05 Patrik Nilsson
• 3 3:47:05 6:55 Sebastien Fraysse
• 4 3:47:32 7:22 Johann Ackermann
• 5 3:48:47 8:36 Filipe Azevedo
• 6 3:49:00 8:49 Milosz Sowinski
• 7 3:50:00 9:50 Eric Watson
• 8 3:50:58 10:48 Arnaud Guilloux
• 9 3:52:24 12:14 Ronnie Schildknecht
• 10 3:52:57 12:46 Guillaume Doree

14 3:55:21 15:10 Vincent Morizot 26 4:04:27 24:16 Quentin Kurk Boucau

Femmes

• 1 4:00:04 Holly Lawrence
• 2 4:01:42 1:39 Anne Haug
• 3 4:09:39 9:36 Sarah Lewis
• 4 4:14:34 14:31 Judith Corachan Vaquera
• 5 4:16:18 16:15 Fenella Langridge
• 6 4:17:17 17:14 Sara Van De Vel
• 7 4:18:46 18:43 Anna Watkinson
• 8 4:31:04 31:01 Karen Steurs

Photos : Thierry Deketelaere et Christophe Guiard

Vous avez été des milliers à avoir participé à l'élection triathlètes de l'année.

Nous vous communiquons aujourd'hui les lauréats des rubriques paratriathlon, jeunes et révélation (toutes disciplines confondues).

PARATRIATHLON

Hommes

Alexis Hanquinquant : 63 %

• Ahmed Andaloussi : 25 %
• Jules Ribstein : 12 %

Femmes

Élise Marc : 53 %

• Gwladys Lemoussu : 32 %
• Mona Francis : 15 %

JEUNES

Garçons

Paul Georgenthum : 52 %

• Boris Pierre : 24 %
• Arthur Berland : 24 %

Filles

Pauline Landron : 59 %

• Célia Merle : 28 %
• Jessica Fullagar : 13 %

RÉVÉLATION DE L'ANNÉE (toutes disciplines confondues)

Hommes

Yohan Le Berre : 59 %

• Paul Georgenthum : 30 %
• Jules Ribstein : 11 %

Femmes

Pauline Landron : 55 %

• Marion Legrand : 33 %
• Mona Francis : 12 %

Photos : Thomas Devard et Christophe Guiard

L'aquathlon de Vittel est une affaire de spécialistes. Ce constat devrait se répéter lors de la 21e édition qui aura lieu ce dimanche.

Favoris de la compétition, Margot Garabedian et Raoul Shaw tenteront tous les deux de remporter une 4e victoire sur l'épreuve vosgienne.

Côté masculin, Raoul Shaw devrait avoir comme principaux rivaux d'autres habitués de l'épreuve. À commencer par celui qui était son premier dauphin lors des deux précédentes éditions, Antoine Duval. S'il termine encore 2e, le surnom de "Poulidor" de l'aquathlon est promis au Pisciacais.

Viseront également le podium tous ceux qui étaient finalistes l'an passé : le Génovéfain Arnaud Des Boscs (4e), le Versaillais Brice Gayant (6e) et le Messin Titouan Bernot (8e).

Sixième en 2014, Dylan Magnien devrait être également un candidat aux médailles. Quelques "rookies, comme Quentin Barreau, Alexis Kardes et Tao Jouineau sont bien déterminés eux aussi à jouer les trublions.

Chez les femmes, en l'absence de la tenante du titre Océane Cassignol, on s'attend à un duel entre les Messines Margot Garabedian et Jeanne Lehair. Cette dernière, qui a terminé deux fois à la deuxième place, aimerait bien détrôner sa coéquipière pour monter enfin sur la plus haute du marche du podium. Mais Margot est difficile à battre sur cette épreuve qui lui convient parfaitement.

Difficile en revanche de déterminer celle qui accompagnera les Lorraines sur la boîte. On en saura plus lors des séries qualificatives.

Cette année encore, l'équipe d'organisation propose une prime aux records. Depuis la mise en place de cette prime, si celle-ci n'est pas battue, 100 euros sont ajoutés l'année suivante. Pour 2019, ce sera donc 400 euros pour les femmes, 300 euros pour les hommes.

Les records à battre sont les suivants :

Femme - Margot Garbedian 6'22"9 en 2015

Homme - Raoul Shaw 5'41"6 en 2016

Pour cette 21e édition, les organisateurs ont ajouté une épreuve au programme, un relais mixte (une femme et un homme). Pour le premier relayeur, 500 m de course à pied et 150 m de natation seront à effectuer. Le relais se fera par transmission de la puce entre les deux natations. Pour le second relayeur au programme 150 m de natation et 500 m de course à pied.

Programme du week-end

Samedi 2 février : relais mixte à partir de 15 h. Podium à 18 h 30.

Dimanche 3 février :

9 h – Début des séries. Quart de finale hommes à partir de 14 h – Demi-finale femmes à partir de 15 h 40 – Demi-finale hommes à partir de 16 h 05.

Finale femmes à 17 h 05 – Finale hommes à 17 h 35. Podium vers 18 h.

Triathlete sera présent sur place pour vous faire vivre l'évènement.