Photos : Christophe Guiard, Thierry Deketelaere et ITU
La grande attraction de la coupe du monde de Lausanne, qui aura lieu ce week-end, sera sans aucun doute Nicola Spirig. La double médaillée olympique, qui évoluera sur ses terres, a retrouvé son meilleur niveau après un arrêt d'un an pour maternité. Cette saison, la Suissesse a enchaîné une 4e place lors de la WTS de Hambourg et un titre européen la semaine dernière à Glasgow. Sur le papier, la championne olympique 2012 semble imbattable.
Ses principales rivales devraient être les Américaines Tamara Gorman (championne du monde U23 l'an passé et 2e de la coupe du monde de Chengdu en 2018) et Taylor Knibb (2e de la WTS d'Edmonton) même si elle n'a rien montré de probant cette saison. Sur d'anciennes valeurs, la Japonaise Jure Ide et la Chilienne Barbara Riveros peuvent également se révéler dangereuses.
Côté Bleu, Sandra Dodet (4e de la coupe d'Anvers) constitue la meilleure chance de podium.
Disposant chacune d'une performance de choix cette année, Mathilde Gautier (18e de la WTS d'Edmonton), Justine Guérard (5e à Astana) et Margot Garabedian (3e à Malmö) ont les moyens de se rapprocher du Top 5. Les autres tricolores engagées sont Jeanne Lehair (10e à Anvers) et Audrey Merle (16e à Cagliari).
Chez les hommes, un Bleu est en mesure de se mêler à la lutte pour le podium. En terminant 4e de la WTS d'Abu Dhabi, Léo Bergère a, en effet, prouvé qu'il pouvait batailler tout près des meilleurs.
Le Montois aura face à lui deux rivaux qui sont déjà montés à de nombreuses reprises sur le podium d'une WTS depuis le début de leur carrière : Kristian Blummenfelt et Jonathan Brownlee
Troisième du classement final de la série championnat du monde l'an passé, le Norvégien a alterné le bon (deux deuxièmes places) et le mauvais (un abandon et deux classements au-delà de la 15e place) cette année.
Saison moyenne également pour le Britannique qui n'est même pas parvenu à monter sur la boîte (NDLR : son meilleur classement est une 4e place à Hambourg).
Les autres concurrents en vue devraient être les Norvégiens Casper Stones (lauréat surprise de la WTS des Bermudes) et Gustav Iden (3e de la WTS des Bermudes), l'Espagnol Uxio Abuin Ares (2e de l'Euro Sprint de Tartu), les Hongrois Bence Biscak (5e de la WTS de Yokohama) et Mark Devay (7e de l'Euro de Glasgow), le Suisse Andrea Salvisberg (16e de la WTS de Leeds et 12e à Glasgow) et le Français Aurélien Raphaël (3e de la coupe du monde d'Astana).
Deux autres tricolores figurent dans la start-list : Tom Richard (6e à Cagliari) et Maxime Hueber Moosbruger (2e de la coupe d'Europe de Weert).
Format de la course : 1 500 m de natation dans le lac de Genève, 40 km de vélo (parcours très accidenté) et 10 km de course à pied dans la ville.
Une manche de la coupe du monde de paratriathlon est également au programme. Les Français engagés sont : Alexandre Paviza, Ahmed Andaloussi (photo ci-dessous) et Mona Francis (PTWC), Stéphane Bahier, Geoffrey Wersy, Jules Ribstein et Christophe Guérin (PTS2), Élise Marc (PTS3), Alexis Hanquinquant, Brice Marmonnier et Pierre-David Pagan (PTS4), Yannick Bourseaux, Antoine Besse, Pierre-Antoine Baele et Émilie Gral (PTS5), Arnaud Grandjean, Antoine Perel et Annouck Curzillat (PTVI). Une belle moisson de médailles en perspective.
Départ des courses :
- - paratriathlon : samedi à partir de 7 h
- - femmes : samedi 18 août à 13 h
- - hommes : dimanche 19 août à 16 h.